Monday, October 19, 2009

Tendrement

Une très proche amie à moi est décédée à la suite d'une lutte de trois ans contre un cancer. On a tous été surpris par l'annonce de son transfert au soin paliatif puisqu'elle n'a jamais laissé sous-entendre qu'elle allait perdre son combat. On a même presque oublié qu'elle risquait la mort. À y repenser, qu'est-ce que j'ai pu être naïf.

Elle s'est battu durant trois ans en nous cachant ses souffrances, en s'isolant pour combattre loin des regards. Elle ne voulait pas être vu ainsi et refusait toute forme de pitié. Seul son amoureux, droit comme un chêne, était au courant de l'inévitable des mois avant. Il n'a rien dit et il est mon ami de toujours. Je ne peux qu'imaginer la souffrance et la tristesse dont il est atteint. Sa mort m'est incompréhensible. On ne peut pas mourrir du cancer à 23 ans. Cela crée en moi un vide que je ressens à certain moment. Elle est de toute nos histoires. Mais chaque fois que ce vide se présente, je souris tendrement à son souvenir, je ne peux rien faire d'autre.

Quand je parle d'elle, je ne prend même plus la peine de préciser qu'elle est décédée. Le regard de sympathie et les histoires de cancer connexe que cela engendre m'agace. Elle était une fille pleine de courage et de vie, son souvenir ne doit pas être triste. S'appitoyer sur notre sort n'est certe pas une preuve d'amour. Vivre notre vie comme elle vivait la sienne est le meilleur des hommages qu'on puisse lui faire... Son énergie, son courage et sa joie de vivre sera pour toujours en nous. Je ne t'oublierai jamais. Tendrement.

Saturday, March 08, 2008

Le Tunnel

- Olivier ?
- Oui
- Tu peux passer chez ma cousine avant de monter ? Elle a des papiers pour mon père.
- Ta petite cousine là ? Ça fait un bail que je l’ai pas vue ! Donne moi l’adresse.

J’arrive et elle m’ouvre, me regarde timidement et se dirige au salon en replaçant ses cheveux derrière ses oreilles.

Ses yeux bleu ciel sont partiellement caché par une paupière tombante. Elle ne porte pas de maquillage, pas d’élastique dans les cheveux, qu’une simple camisole blanche et une mini-jupe en jeans. Ses pieds sont dénudés et elle se déplace très lentement, la tête basse. Un chien ridiculement maigre et peureux me renifle les pieds. Je ne le regarde pas, mon attention est accroché à elle. Elle ressemble énormément à sa cousine, en version trash. Une beauté inhibée perdu au détour d’une adolescence crochu. Elle a oublié.

D’une voix ralenti, sans me regarder, elle me demande doucement de la suivre au salon.

Lorsque je bouge, le chien me regarde, jappe et recule défensivement. Il semble vouloir protéger sa maîtresse. Elle lui crie d’arrêter, il continue quand même de japper. L’appartement semble propre, le plancher est en bois et des boîtes jonchent les murs. Elle vient visiblement d’emménager, une odeur de détergent flotte dans l’air.

Nous arrivons au salon, son chien me précède et jappe toujours sans cesse. À peine entrée, un pied vient le frapper sèchement au flanc droit, il se tût immédiatement en se terrant au coin du salon, la queue entre le pattes. Je lève les yeux vers l’agresseur, c’est un jeune homme fétiche, cheveux long, habillé en noir, allure désinvolte et peu soigné. Il fume une cigarette. J’en déduit que c’est son amoureux. Il est beaucoup plus âgé qu’elle. Deux autres gars l'accompagne et une fille qui ne semble pas en point, ça doit faire 3 mois qu'elle a pas dormie.

Sur la table du salon se mêlent papier à rouler, balance, bout de paille coupé, ciseau, bouteille de plastique coupé en deux, paquet de cigarette et corps mort de 1,18 L de Colt 45. C’est un beau tableau pour un dimanche après-midi.

Elle cherche dans une boîte, personne ne me parle, je n'existe pas. Il y a seulement le bruit d’un fond de télé, un film d’action traduit avec la voix de Yves Corbeil. Elle me remet les papiers, je ne traìne pas, je sens bien que je ne cadre pas. Je m'en fou, je n'en suis plus là. Cette ambiance est lourde, un genre de déprime humaine qui accompagne les lendemains de pilules. Elle m’a oublié, elle ne sait plus qui je suis, elle se réveillera plus tard, au bout du tunnel.

Tuesday, February 26, 2008

Boouuob Gainey

Cristobal Huet poursuivera sa carrière à Washington contre un pathétique choix de deuxième ronde. Montréal aura manqué de respect du début à la fin envers Cristobal Huet. Il n'a jamais été apprécié à sa juste valeur. On a jamais eu pleinement confiance en lui malgré le fait qu'il était un très bon gardien de but. Je suis énormément déçu de l'attitude du Canadien envers ce gardien qui a joué avec des équipes médiocres devant lui durant les trois saisons qu'il a passé à Montréal. On l'envoit à Washington, une équipe qui risque de venir hanter le Canadien, et ce, dès cette année. Tout ça pour un ridicule choix de deuxième ronde. C'est encore moins que ce qu'on coûté Adam Foote et Hal Gill.

Je ne crois pas que Carey Price soit prêt pour être numéro 1. Il n'a pas prouvé, qu'à 20 ans, il était en mesure de jouer de façon constante. Oui il est talentueux, oui il a remporté la Coupe Calder, mais la saison appartenait à Huet. Price, c'est pour l'an prochain.

Et là... pas de Hossa. C'est sans aucun doute la pire transaction de toute les transactions qu'il y a eu cette année. J'ose espérer qu'il y a avait un plan derrière tout ça et que ça n'a pas fonctionné ? Ceci dit, Bob Gainey s'est planté, encore une fois. Le fait demeure que le Canadien a soudainement un point d'intérrogation devant le filet. Ce qu'il n'avait pas hier.

Cristobal Huet a toujours été un joueur d'équipe, il était posé, il ne chialait jamais lorsqu'on lui enlevait le filet injustement. Il a eu toute les chances de perdre confiance en ses moyens, mais il a toujours prouvé qu'il était meilleur que les autres.

On ne me fera pas avaler que Bob Gainey est derrière les succès du Canadien. Son seul bon move a été d'amener Cristobal Huet de Los Angeles. (en réalité, c'était Radek Bonk qu'il voulait parce qu'il était bon ''sans la rondelle'')

Après Mike Ribeiro VS Janne Niinima (il joue en Suisse), José Théodore VS David Aebischer (il joue en Suisse). Voici Cristobal Huet contre des peanuts.

Bob Gainey a été un joueur extraordinaire. Mais il est un piètre D.G.

Thursday, February 07, 2008

Quotient 0

Le gens qui se vantent de leur Q.I. prouvent qu'ils n'en ont pas.

Thursday, January 17, 2008

En série

Rambo a tué 12 personnes juste dans l'annonce. Imaginez le film.

Sunday, December 23, 2007

Bill Gates est riche

3,500$ si tu forwards, ça marche pas. Bill Gates est riche parce qu'il garde son argent.

Saturday, September 29, 2007

Péché mignon

Kaolin a copié leur chanson sur Bob Dylan. Quelle honte !

Wednesday, September 12, 2007

Aucun complexe


Il y a eu du monde au resto en quantité, incluant à mon bar. De plus, le jeudi, c’est sushi. Et en contrée éloignée, c’est une fois par semaine, alors ça coûte cher. Mais le meilleur, c’est que tout ce beau monde a mangé et est partis, ce qui fait que j’ai fermé mon bar à 11h15 tout en faisant mon argent. Chose hors du commun comparativement à mes soirées qui se termine régulièrement aux petites heures du matin. J’en ai donc profité pour appeler quelques amis pour une soirée porte close. Finalement, il n’y a que mon ami Shafty qui s’est présenté. (Croyez-moi quand même lorsque je vous dis que je suis populaire)

Quoi qu’il en soit, quand il est arrivé, un collègue et moi étions bien ronds. On a donc continué à s’enligner quelques Corona et des Moretti. C’est par la suite que la soirée a réellement commencée.

Shafty et moi avons décidé, pour faire changement, d’aller dans un bar que nous n’avions jamais visité. En marchant au centre-ville, on a entendu une voix de type Karaoké émanant du Vieux Kingsville. On a échangé un regard approbateur en riant et nous nous y sommes dirigés. Ce bar caractériel de mon coin demeurait un mystère à mes yeux. Il est situé en plein centre-ville, près des autres bars ''populaires'', et pratiquement inconnu par ma génération. Je n’y avais personnellement jamais mis les pieds malgré 1000 et une sortie à arpenter notre apathique centre-ville. Le jour J était arrivé.

Nous entrons à l’intérieur, il y a une douzaine de clients. Il y en a pour tout les goûts : de 25 à 75 ans. Il y a tout d’abord une vieille dame accoudé au bar devant une grosse Black Label, personne ne lui parle. Un peu plus loin, il y une jeune femme de 35 ans qui se fait faire la cours par 3 hommes d’une cinquantaine d’années, elle semble apprécier. Au milieu de tout cela, une délicate jeune fille à peine plus vieille que moi chante. Elle contraste avec le reste du bar.

Shafty et moi nous accoudons à notre tour à l’extrémité du bar et commandons deux grosses Black Label question « d’être dans la gang ». La jeune fille invite quiconque à y aller d’une ronde de Karaoké. Évidemment, Shafty et moi déclinons l’invitation tout de go. Mais elle s'en fou, elle va seulement en chanter une autre. Son rêve est probablemnet de devenir une chanteuse de carrière… mais pour l’instant elle se contente de Karaoké au Vieux Kingsville.

L’un des hommes en pleine action de séduction fini par accepter l’invitation et se dirige au micro pour nous interpréter un classique… et pas n’importe lequel : The Platters – Only you.

La musique débute et il bouge langoureusement autour de sa proie. Il chante réellement mal, mais il se prend pour Don Juan. Il ne souffre d’aucun complexe. De geste lent et charmeur, il s’approche de la dame et lui chante à l’oreille "Only you… can make the darkness bright".. tourne deux fois sur lui même "Only you… and you alone… Can thrill me like you do" il l’a repousse et l’a ramène vers lui tendrement "And fill my heart… with love for only you".

Il devient ainsi, officiellement, le pire chanteur qu’il m’aura été donné de voir jusqu’à aujourd’hui.

Durant ce temps, la vieille dame au coin du bar jette des regards furtifs vers le couple en devenir. Sa présence est intrigante, il est tout de même 2h30 du matin. Nous demandons donc à la barmaid qui elle est. Elle nous informe avec stupéfaction qu’elle est la mère de la dame sur la piste de danse. « Chaque fois que sa fille sort, la mère suit. » Cette femme réédite la définition de mère-poule. Ma mère est soudainnement vraiment cool.

La jeune fille du karaoké vient s’accouder à nos côtés, je la salut et entame la discussion avec elle. Elle m’informe qu’elle s’occupe du karaoké tout les jeudis et que c’est son meilleur moment de la semaine. Je lui demande si elle fait autre chose dans la vie et me répond que non.

- Je reçois une compensation pour invalidité… je ne peux pas travailler.
- Ah ouais ? d’accord.
- ...
- ...
- ... et pourquoi ?
- J’ai la maladie de crohn
- Tu peux m’expliquer ?
- C’est ça, j’ai 45 cm d’intestin.
- ...
- ...
- Ok, c'est cool.

Elle se relève et retourne à son micro pour donner son last-call alors que je me demande si il existait une réponse plus intellgente que ''Ok, c'est cool''. Je ne trouve pas. Le lauréat du prix du pire chanteur aura été le seul autre qu’elle à interpréter une chanson. Je crois que ça ne la dérange pas, elle veut seulement chanter devant des gens.

Shafty et moi terminons la soirée avec 2 stingers. Ça a beau être le Vieux Kingsville. Les prix demeurent très actuels avec un 9,00$ par verre. Pour une taverne du genre, on peut dire qu’elle non plus, ne souffre d’aucun complexe.
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Photo : Jean-Luc Barmaverain.

Monday, August 20, 2007

Leçon de vie au bureau

Ne jamais parler d'une histoire qui s'est passé dans un bar un dimanche soir. Tu auras toujours l'air épais peu importe si c'est drôle ou pas. Les gens dans un bar le dimanche soir ne travaillent pas dans un bureau le lendemain matin.

Thursday, July 19, 2007

Les gougounes sataniques Part II

Je récidive.

À chaque été, c'est la même chanson.

Épargnez-moi svp.

Wednesday, July 11, 2007

Raffiné

Vous savez, on peut connaître beaucoup d'une personne de par ce qu'elle boit... ou à quel rythme elle boit. C'est ainsi que j'ai toujours vue d'un bon oeil les gens qui me commande de l'eau perrier. J'ai toujours trouvé que ça flashait, que ça donne un style particulier et raffiné. Quand je croise des gens qui boivent de l'eau perrier, je ne peux m'empêcher de me demander ce qui peut bien les pousser à acheter cette bouteille verte.

Alors que je me dirigais à un de mes cours d'université, j'ai eu une soif et je me suis retrouver en face des frigo de la caféteria. À l'intérieur se trouvait différents produits Coca-Cola, de la limonade, des jus de toute sorte... et de l'eau perrier. N'y ayant jamais goûté, je me décide à mon tour de tenter ma chance avec cette boisson exotique.

Plus jamais.

Tuesday, April 10, 2007

Donnant donnant

Un des avantages de la loi anti-tabac dans les bars est le fait que tu ne sens pas le cendrier le lendemain.

Un des désavantages est que les odeurs flatulentes flottante dans l'air sont désormais perceptibles et très abondante.

J’imagine que c’est donnant donnant.

Saturday, February 24, 2007

Bonne fête

Ça fait aujourd'hui 1 an que ce blog est ouvert, j'y ai écrit un paquet d'histoire que je n'avais jamais pensé mettre sur papier un jour. J'ai eu plus de 250 lecteurs, par jour, à une période où j'étais plus productif que aujourd'hui.

Je voulais seulement vous dire merci d'être passé et d'être revenu. Ça me fait toujours plaisir de lire vos commentaires. Sans vous, je n'aurais jamais fait aussi long. Ce blog m'a permis de me détendre, de découvrir l'écriture et d'améliorer considérablement mes qualités en français écrit. (Ceci dit, il me reste encore un bout de chemin à faire... vous en conviendrez, certe !)

Pour ce qui est de la prochaine année, je ne crois pas pouvoir écrire beaucoup d'ici cette été. Je termine mes études et il y a le travail les fins de semaines, ça me laisse très peu de temps. Mais par la suite, peut-être que j'aurai une rage d'écriture, un nouveau concept, autre chose ? Qui sait ? Chose certaine, j'ai encore des choses à dire !

Et puis tant qu'à y être, je vous laisse sur ce video... C'est moi le kid de l'ouest.

Merci encore et à plus tard.

Tuesday, February 13, 2007

Fire in the hole - Deuxième partie (2/2)


Le professeur s’exécute et commence sa longue théorie ridicule qui mène à rien que tout le monde se fou, on attend seulement qu’il se plante. Et avec sa verve et sa compétence habituelle, il se trompe : FEU VERT. J’entend l’appelle de la stupidité dans ma tête ‘’FIRE IN THE HOLE !’’

Je me retourne à peine et attrape une clémentine au coin du bureau de Christian. Je fais ni une ni deux et je décoche la clémentine, d’un parfait balancier, tel une grenade, au devant de la classe sans vraiment viser quoi que ce soit.

Toute la suite se passe au ralentie.

Le professeur est de dos à la classe et se retourne tranquillement. Durant ce temps, la clémentine caresse le plafond sans y toucher et traverse petit à petit la classe. Mon visage se crispe légèrement.

D’un synchronisme impeccable, le professeur continue sa rotation… et se retrouve dans la trajectoire de la clémentine. Je n’en crois pas mes yeux, elle se dirige droit vers lui.

D’une symbiose fabuleuse, tel un film, La clémentine s’écrase directement au milieu de son front: bulls-eye. Au hockey, ce serait un triple poteau. Au basket-ball, un 3 points au buzzer de la troisième rangée de spectateur. Au golf, un trou d’un coup sur un par 4. Au patinage artistique, un quadruple lots triple axel double piqué. Au base-ball, un coup de circuit à plus de 500 pieds… à une main.

Vous voyez, je n’aurais pas pu faire un meilleur lancé. Once in a life time.

Pour ajoutez l’insulte à l’injure, la clémentine a tellement bien frappé le front du professeur qu’elle tombe devant lui sur son bureau… et renverse sa tasse de café qui s’écrase au sol dans un vacarme sans fin. Dans ma tête, ma carrière dans ce collège est terminée. Le professeur est bouche bée comme à peu près tout le monde dans la classe. Certain n’ont rien vue ayant le nez dans leurs livres. Il n’a aucune idée de où elle provenait puisqu’il avait le dos tourné lors du lancé.

Soudainement, Christian ne pouvant plus soutenir l’absurdité de la situation éclate de rire et ne peut plus s’arrêter. Le professeur, visiblement outré lui crie qu’il n’y a rien de drôle. Moi, je tremble sur ma chaise et je pense déjà comment annoncer à ma mère que je suis renvoyer du CEGEP parce que j’ai balancé une foutu clémentine dans le front de mon professeur de philosophie.

- Il serait peut-être temps que vous appreniez ce qu’est le sens figuré.

- Je suis désolé, je ne vous visais pas. Que je lui répondis, m’avouant ainsi coupable.

Le silence envahit à nouveau la classe et le professeur me lança un long et dur regard que je soutenu. Il détourna finalement et continua son cours sur un ton sec et désillusionné. Je regarde les minutes passés, le cours se termine, et je quitte l’air triomphant. Mon ami est vengé et je n’aurai aucune sanction. Que vouliez-vous qu'il fasse ?

Pour terminer... je vous conseil de ne pas essayer cela avec vos professeurs, même si s'en est un de philosophie.

Saturday, February 03, 2007

Fire in the hole - Première partie (1/2)

Cette histoire est tellement folle que je ne vois même pas comment vous pourriez croire tout ce que vous lirez ci-dessous, je vous assure toutefois que tout y est vraie. Cette histoire est la pire chose que je n’ai jamais faite dans une salle de classe… et comme je termine ma carrière d’étudiant dans quelques mois à peine. Je crois que c’est le bon moment pour vous en faire part.


Première année de CEGEP en sciences humaines, le jeune bum frais sortie du secondaire que je suis attaque cette nouvelle étape de son cheminement avec… aucune motivation. Je suis assis à l’avant dernière rangée de la classe avec mon bon copain P-A (comme dans Pierre-Alexandre) et c’est journée d’exposé orale en cours de philosophie. P-A s’adonne à être mon partenaire d’équipe.


Nous regardons les autres exposés paisiblement en attendant notre tour. L’équipe actuelle nous fait un parallèle entre la vie et les clémentines. Et pour ce faire, il jongle avec celle-ci tout en parlant. (Toujours très profond les cours de philosophie).

Je ne le sais pas encore, mais ces clémentines me mèneront à l’abîme très bientôt.

Notre tour vient et nous nous dirigeons au devant de la classe s'installons de face aux étudiants. Le professeur est au fond complètement de la classe au côté de Christian (L’homme aux clémentines). P-A débute l’exposé et a les deux yeux rivés sur sa feuille et ne regarde pas ce qui se passe devant lui. Moi je vois tout…et un complot se trame.

Durant notre exposé, Christian demande la permission au professeur d’un geste de la main pour lancer une clémentine à P-A. Le professeur acquiesce d’un signe de la tête. (Il est jeune, de Havre St-Pierre et arbitre au hockey… toute qu’un philosophe) P-A a toujours le visage plongé dans ses feuilles et le projectile est lancé tel une balle de base-ball. D'un élan parfait, il atteint directement mon coéquipier dans la fourche. Ce dernier reste bouche bée et toute la classe éclate de rire, le professeur inclus.

Étant de nature un peu susceptible, P-A n’est vraiment pas heureux et je suis un peu scandalisé (pour ne pas dire froissé) de l’attitude du professeur. Nous terminons tout de même notre exposé tant bien que mal même si plus personne n’écoute et je retourne m’asseoir avec en tête de me venger.

Une fois les exposés terminés, le professeur reprend sa place au devant de la classe. Christian et ses clémentines sont justes derrière moi, de sorte que j’ai accès très facilement à celles-ci. L’attitude du professeur durant notre exposé me fait sentir que je suis tout à fait en droit de lui remettre la monnaie de sa pièce, j’attend seulement le bon moment. Good things happens to those who can wait.

Le professeur se prépare à nous faire un autre exemple ridicule d’une théorie qui n’a certainement pas fait avancer l’humanité. Il s’exclame alors à la blague que nous avons droit de lui tirer des clémentines si il fait une erreur…

Inutile de vous dire que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Monday, January 29, 2007

Et pis oui, Et pis non

Êtes-vous hippie ? Découvrez le ici.

(Désolé pour le jeu de mot du titre)

Monday, January 22, 2007

Paradoxe

Je ne savais pas que ça brûlais autant de se geler une joue au froid..

Tuesday, January 16, 2007

Une bien bonne

J'en ai entendu une bien bonne dernièrement. Elle est probablement un classique pour plusieurs, et comme je ferais tout pour mon cher lectorat, je vous la partage. Ainsi, vous en aurez une bien bonne à raconter au boulot aujourd'hui. Cette blague aurait certainement remporté un prix à ce concours.

Alors voilà:

Un gars dit à un autre gars : Si j'étais dans un avion, et qu'elle allait s'écraser, je fourrerais tout ce qui bouge. Et toi ? Qu'est-ce que tu ferais ?

L'autre gars répond : Moi ? Je bougerais pas.
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Hahaha, non mais ?

Bon d'accord... Ne vous gênez pas à m'en écrire une nouvelle dans la section commentaire pour éviter que je raconte celle-là durant des semaines.

Monday, January 01, 2007

Saviez-vous que...

Saviez-vous que…

À la suite de l’invitation de Nita, j'ai décidé de me prêter au jeu et de remplir ce court questionnaire. Mon premier à vie en tant que bloggeur(grand jour). Ce ne fut pas facile d’en trouver 5. Les gens autour de moi savent probablement tout ce que vous retrouverez ci-dessous, mais voilà !

Alors voici cinq choses que vous ne savez pas sur moi :

1 – J'ai un frère jumeau.

2 - Je suis allergique… à la nectarine. J’ai failli mourir durant mon CEGEP après avoir mangé une inoffensive nectarine comme j’en avais mangé des centaines dans ma vie auparavant. J’étais chez la coiffeuse et je croyais que c’était des cheveux qui me piquaient. J’ai perdu complètement la voix et je suis devenu plaqué rouge et gonflé comme un ballon de soccer en quelques minutes. Je suis donc aller à l’hôpital où l’on m’a injecté du benadryl, de la cortisone et l’adrénaline. Depuis, je suis condamné à payer quelques 100 dollars par année pour une nouvelle épipène.

3 – À l’école secondaire, j’ai été élu parmi 265 élèves de secondaire 5 dans quatre catégories pour ma personnalité… et pas n’importe lesquels : Le plus retardataire, Le plus distrait, Le plus bout-en-train et la plus grosse moume de cheveux. J’ai également gagné le prix de la personne la plus drôle de mon programme universitaire à chaque année. Il est évident à la lumière de ces prix que j’ai les outils pour réussir dans la vie.

4 – À ma naissance, mes parents ont eu la surprise de constater que j’avais 12 doigts et 11 orteils. J’ai été opéré rapidement pour les doigts et ils me les ont enlevé sans problème à l’âge de trois jours. Pour la 6ieme orteil sur mon pied gauche, je me la suis faite amputé à l’âge de 3 ans puisqu’elle représentait des risques de malformations. Elle était au bout de mon petit orteil et elle fonctionnait parfaitement comme toute les autres. Je n’ai aucune séquelle de tout cela ou de problème au pied, seulement deux photos et une cicatrice pour m’en souvenir. La seule chose regrettable reliée à cette 6ieme orteil est que mon frère jumeau a été en mesure d’embarquer seul sur son bicycle à pédale avant moi, ce n’était pas facile pour mon orgueil de mousse.

5 – Je suis capable de bouger l’extrémité de mon menton. Je sais pas pourquoi, mais les gens trouvent cela spécial. Je suis également un champion incontesté de limbo. Je lance d’ailleurs un défi à quiconque est en mesure de me battre. Je peux passer sous une barre qui est à la hauteur de mes genoux…. Je suis donc le beau tata qui start un concours de limbo à toute le party et qui fait le gars ben smath qui vient de découvrir qu’il est bon.

Et voilà, vous me connaissez un peu mieux maintenant !

Monday, December 25, 2006

Joyeux Noël !

Je profite de ce 25 décembre pour vous souhaitez un Joyeux Noël à toutes ceux qui passent par ici et même ceux qui ne passent pas par ici... Je suis généreux, c'est Noël après tout.

J'adore Noël et tout ce qui l'entoure même si ça semble être à la mode de penser le contraire cette année. Profitez plutôt du moment pour vous amusez avec vos proches et de profiter de la présence de vos parents et grands-parents qui grisonnent un peu plus chaque année.

Vive l'amour et la magie de Noël et n'oubliez pas de demander de la neige au Père Noël pour l'an prochain !

Joyeux Noël !

Monday, December 18, 2006

Leçon #1

Loin de vouloir être un nouveau Phil-A, il reste que travailler derrière un bar apporte ses histoires. (Mais bon, il peut dormir tranquille)

J'essuie une bouteille de Captain Morgan quand je vois ce mec d'une autre dimension, celle du temps où l'on pouvait fumer dans les écoles et à l'hôpital. Eh bien lui, il y est toujours. Sa peau est une succession de crevasse encrassée. Une croix de Jésus accroché à son oreille droite et je mettrais un 10$ qu'il a des tatoos vert sur ses bras caché sous son perfecto. Le portrait type du gars pas en santé. J'ai sous les bras une bonne soirée, dans un bar respectable, et ce gars-là ne fond pas avec le décor. Une distraction dont je me passerais bien.

D'une démarche lente et ralentie par l'alcool, il s'assoit au coin du bar et me fait signe de la main sans me regarder. Il sent le fond de cendrier, la canisse de butch, celle que l'on vide sans laver. Les places assises au bar sont maintenant comblées. Je m'approche de lui, et il me commande une pinte de Rickard's Red que je lui coule. Il me tend un 10$ et je lui remets sa monnaie, c'est sans surprise qu'il ne me laisse aucun pourboire.

Je continue à servir mes autres clients en lui portant peu d'attention, qu'un regard une fois de temps en temps pour être certain qu'il est toujours en vie. Après quelques minutes de discussion, je me retourne vers le monsieur et il dort profondément. Il glisse tranquillement de sa chaise et le dossier le retient de tomber à la renverse.

Après une courte réflexion, je décide de le shaker un peu pour le réveiller. Sa bière est au quart plein et il la tient toujours fermement de la main droite. Je saisis son bras droit et lui donne deux ou trois poussées pour le réveiller et ainsi éviter sa chute. Je réussi ma mission à merveille, un peu trop même. Il se réveille en sursaut et lève sèchement les deux mains en guise de réflexe.

Leçon #1 : Ne réveil pas un client en lui donnant des poussées si il tien toujours sa bière dans ses mains. Cela t'évitera d'être détrempé pour le reste de la soirée.

Wednesday, December 06, 2006

Problème(s) technique(s)

Vous vous rappelez les problèmes techniques dont je vous ai parler récemment ?

Ils sont finalement réglé après 4 formatages.

J'ai dorénavant un ordinateur équipé d'un anti-virus, un anti-spyware et un Firewall.

Enough is enough

Je crois que mes visites quotidiennes sur les sites de ma rubrique Time Killer y ont quelque chose à voir... Faite attention !


Merci à mon coloc Thony, le professionnel donneur de calins... et oui, il le sait qu'il est roux.

Bref, c'est toujours utile d'avoir un geek auprès de soi !

Saturday, December 02, 2006

Vertueux

Coloc : Ok, on fait un deal, je ne laisse plus traîner ma vaisselle si...

Moi : Siii ?

Coloc : Ben, Ferme les lumières quand tu quittes l'appart, ça gaspille de l'énergie...

Moi : *gulp* Et le fait que je me claque ton tube de pâte à dent lui ?
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Soeur : Oli, je sais que ça te fait chier quand je dis ça, mais...

Moi : HmMmmM... ?

Soeur: Mais tu peux tu fermer l'eau quand tu te brosses les dents ?

Moi : *spit* bien sûr ! (ferme l'eau) *brosse* *brosse* (ouvre le robinet) *spit* (ferme le robinet) *brosse brosse*. --> le tier-monde est dorénavent le quartile-monde. Encore une semaine et il ne sera plus qu'un vague souvenir.
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Coloc : Olivier, tu savais que pour le carton... il y a un bac de récupération dans le garde-robe de l'entrée...

Moi : Ah ouais ? cool... pour récupérer quoi ? ma conscience ?
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Je gaspille tant que ça ? Au point de rendre les gens autour de moi inquiet de ma consommation d'énergie ? ou encore pire, de ressource naturelle !?

Je promet de faire attention si vous me promettez de continuer votre bonne action envers les entreprises. J'ai l'impression qu'ils sont pire que moi.

P.S : À ma défense, je peux me vanter d'avoir une ampoule en spirale dans ma chambre. Vous savez celle qui allume deux secondes en retard, qui éclaire moin fort et qui flash des fois ? J'ai quand même ma part de sacrifice.

P.P.S : Je t'aime ma soeur, je fermerai l'eau pour toi.

P.P.P.S : Coloc... je tenterai de fermer les lumières, mais je vais continuer à prendre ta pâte à dent.

Thursday, November 30, 2006

Stephane Fallu

Premièrement, merci à Jean-Luc m'avoir si gentiment donné une paire de billet pour le spectacle de Stephane Fallu hier à l'Olympia de Montréal. Des billets bien placés en plus ! Mon frère et moi sommes finalement arrivé sur place avec seulement 45 min. de retard, juste assez pour déranger toute notre rangée... 10 min. avant l'entracte.

Ce fut une soirée sympa, Fallu a un humour de bon goût, pas vulgaire. Mon frère l'a trouvé excellent et je l'ai trouvé... correct. Mais faut lui donner le crédit, c'était son soir de première et j'ai manqué tout le début de son show, alors je m'abstiens de faire la critique !

On a terminé la soirée au Baloo's coin St-Denis / Ontario... et c'est plutôt mort le mercredi soir. On en a profité pour démontrer notre suprématie au baby-foot à la ville de Montréal qui n'était tout simplement pas de taille.

Mon court retour en terre montréalaise m'a permis de réaliser que l'énergie qui se dégage de cette ville me manque, ça bouge, il se passe des choses, il y a du beau monde. Il faudra bien que j'y retourne une fois mes études terminé...

Monday, November 27, 2006

On tourne (la suite)

Lien : On tourne

La fille que je lift le dimanche a réussi, en deux trois temp mouvement, à remettre les pendules à l'heure dans ma voiture. Je suis donc de retour dans le même fuseau horaire que vous.

Tuesday, November 21, 2006

Fou rire, quand tu nous tiens

Ça vous est déjà arrivé d'avoir des fous rires alors qu'il n'y a techniquement rien de drôle ?

Quand je suis fatigué, je semble être passé dans l'art de rire au mauvais moment... et ne plus être capable d'arrêter. En fait, je ne sais pas si c'est mon esprit de compétition, mais le simple fait de me dire à moi-même de ne pas rire semble donner un défi à mon cerveau qui veut me prouver que c'est lui le maître. Cela peut parfois être très embarassant.

Je me rappelle de trois fou rire mémorable qui m'ont atteint à des moments très inopportuns.

Celui là est arrivé il n'y a pas plus de 24h alors que je devais faire un exposé en anglais sous forme de discussion de groupe. Nous étions cinq autour de la table et nous devions discuter de divers sujet. Malheureusement, mon frère jumeau faisait parti du même groupe que moi. Étant pas trop mauvais en anglais, ce type d'exposé n'est pas du genre à trop nous stresser. Mais visiblement, ce n'était pas le cas de tout le monde.

Le premier à faire la présentation de son sujet de discussion était un étudiant en génie électrique venu nous vanter les mérites des héoliennes. Je ne sais pas pourquoi, mais il a décidé qu'il récitait son exposé à moi. Nous étions cinq autour de la table et il ne regardait que moi, sa voix tremblotait incroyablement et il coupait les mots tellement il était nerveux. J'aurais donner tout ce que j'aurais pu pour lui permettre de parler plus clairement, je sais qu'il en était capable. Mais au lieu de cela, je me suis mis à faire une fixation sur sa lèvre supérieure qui tremblait comme une feuille. J'avais jamais vue ça auparavant, c'était à se demander comment il faisait... et comme ça... bang ! Le fou rire. Mon frère a tout compris immédiatement et il a été attaqué à son tour. Il était assit tout juste devant moi, et c'est ainsi que les deux, comme ça, nous étions incapable d'arrêter de rire alors que le pauvre tentait de continuer son exposé tant bien que mal. À la seconde où j'entendais mon frère respirer ou le contraire, une nouvelle vague nous attaquais. Le bordel.

Ils nous est arrivé la même chose il y a plusieurs années de cela, alors que nous nous entraînions au Gym. Mon frère tentait un nouveau record de poid sur le benchpress, J'étais l'homme de la situation pour le sortir du pétrin advenant qu'il soit incapable de soulever la charge. À la seconde où il a tenté de lever la barre, elle est descendu tranquillement jusqu'à sa poitrine... nous nous sommes regardés, échec total, fou rire ! les deux ! On a dû demander l'aide de quelqu'un d'autre pour soulever la barre tellement on ne pouvait pas arrêter de rire.

Finalement, le fou rire le moins bien placé de toute ma vie a eu lieu lors d'un service funéraire parce qu'une madame du troisième âge répètait les prières une seconde en retard sur les autres... Pas très élégant, surtout quand le défunt est ton propre grand-père. Un peu difficle d'expliquer à ta mère pourquoi tu riais, il y a vraiment rien de drôle la-dedans, c'est ben ça le pire.

Bref, vous voyez ce que je veux dire ?

Monday, November 20, 2006

Kiwi!

On dirait bien que j'avais raison ici si je me fis à ceci.

Dans un autre ordre d'idée complètement, je vous suggère ce video si vous ne l'avez pas déjà vue.

Wednesday, November 15, 2006

On TV !

Pour ceux qui se demande de quoi ma tronche à l'air...

C'était mon frère et moi qui tenait les pancartes ''I Love Yvon'' et ''Chantal Macchabe Marry Me'' lors du match de Lundi soir à Ottawa sur les ondes de RDS. On a également été la cocasserie du jour à lors de l'édition de Sports30 de 6h30 de mardi le 14 novembre. Yvon m'a dit de ne pas insister et mon frère s'est fait dire non par Chantal... nous avons le coeur brisé à jamais !

Si quelqu'un a cet extrait enregistré quelque part, je vous serais reconnaissant de me l'envoyer étant donné que je n'étais pas devant mon téléviseur... trop préoccupé par mon instruction scolaire ! (j'ai pas le câble de toute façon)

Je profite de l'occasion pour remercier le Sportnographe d'avoir lancer un appel à tous sur leur site internet. Je voudrais également remercier toute ma famille, mes amis qui me supporte depuis toujours ainsi que Chantal Macchabe de nous tenir au courant des nouvelles sportives depuis ma plus tendre enfance.

Thursday, November 09, 2006

L'excuse Tome II

Je sais que j'écris pratiquement rien ces jours-ci, je suis particulièrement occupé par beaucoup de chose... comme aller voir le Canadiens de Montréal à Ottawa lundi. ;)

Le boulot les fins de semaine et les études la semaine, c'est pas toujours évident !

Mais bon, le fait que je me vois forcer d'écrire ce message prouve au moin que je ne vous oublie pas !

J'essaierai d'être plus actif dans un avenir rapproché, promis.

Tuesday, November 07, 2006

Problème Technique

Sans raison apparente, ma barre à droite est disparue et un paquet de mes textes aussi.

J'essaie de régler le problème... mais ça me prendrait l'aide de mon grand frère.

J'imagine qu'il va passer lire ça !

En espérant rétablir la situation bientôt...