Wednesday, May 31, 2006

Petit Trésor

Dans mon coin, on est fier du talent local et dieu sait qu'on en a beaucoup. Un bon exemple est la porn star Vanessa Gold. On a toujours été très fier d'elle et de ses réalisations...

Jusqu'à très récemment... après une conversation entre amis :

- Hey mec, tu connais Vanessa Gold ?
- Ouais, évidemment ?
- Tu savais qu'elle avait un flo ?
- Ouais... comme tout le monde.
- Elle a fait des films dans le temps qu'elle était enceinte !
- Non ? Come on...
- Mets-en !
- J'espère qu'elle a mis le nom de son flo dans le générique au moins ?
- Aucune idée, ce serait la moindre des choses.
- En tout cas... Il doit être né avec deux yeux aux beurre noire...
- Sans aucun doute.

Eh bien... ( ! )

Monday, May 29, 2006

Un battement d'aile

Vous savez, un simple geste, un simple battement d'aile de papillon peut modifier votre vie.

Vous pouvez faire un geste, aussi banal soit'il, qui changera le cours de votre existance de façon dramatique. En une seconde, vous pouvez améliorer ou détériorer votre sort...

Je me rappelle une époque où j'étais vaillant, allumé et de bonne humeur. Une époque où j'étais actif, où j'avais de l'initative et une une facilité à me lever le matin.

Mais un battement d'aile est venu pertuber mon existence. Depuis, je ne suis plus que l'ombre de moi-même.

Voilà la cruelle réalité avec laquelle je dois vivre depuis vendredi passé, jour où j'ai paresseusement attrapé le coin de la toile pare-soleil de ma chambre à coucher... Que j'ai maladroitement tiré dessus... Et qu'elle est banalement tombée au sol.

Depuis, le soleil s'est levé à 5:14, 5:13 , 5:12 et 5:11. (a.m)

Rebat de l'aile mon papillon, une autre fois, que tout revienne en place...

Friday, May 26, 2006

La bonne étoile

...Back in the days...

Il est pratiquemment 5h00, mon ventre gargouille, plus que quelques minutes à mon shift, j'ai faim... Je ferais n'importe quoi pour manger un morçeau.

(Les hauts-parleurs crachent d'une voix stridantes)
- UN COMMIS D'ÉPICERIE EST DEMANDÉ AU DAIRY, UN COMMIS D'ÉPICERIE AU DAIRY !)

Étant dans le rayon des bières tout juste à côté du dairy, je déduis que c'est moi l'heureux élu et je me dirige vers le dairy pour effectuer mon boulot. J'arrive et le gérant du département, qui est particulièrement de mauvaise humeur aujourd'hui, me commande distraitement tout en vaquant à ses occupations :

- Va porter la palette de lait dans l'entrepôt, tout de suite !

Je me retourne et je regarde la tour de bacs de lait qui touche quasiement au plafond. L'entrepôt est à l'autre extrémité complète de l'épicerie et j'évalue mes chances à 10% de m'y rendre sans pépin. C'est un très faible pourcentage quand on regarde cette palette qui pourrait nourrir l'Afrique toute entière durant 1 mois.

Ma mère m'a toujours dit de redoubler d'ardeur devant l'adversité, j'évalue donc mes chances à la hausse... on en est à 20%.

J'attrape la poignée du lift et je me mets à pomper pour soulever la charge. Je dois mettre tout mon poids pour réussir la soulever. Après deux ou trois coups d'humilités, je tire à deux mains et les roues avancent difficilement, je continue de tirer... le sommet de la tour se met à tanguer... mais se stabilise. Je prend petit à petit mon aire d'aller. L'épicerie est bondée de monde, je dois donc conduire le destin de l'Afrique tout en jouant les brigadiers.

- SVP ! Merci ! SVP ! Merci !

Je m'en tire quand même bien et j'ai rapidement la moitié du trajet de fait. Les gens me regardent un peu inquiets de me voir avec une telle charge, ils sont toutefois rapidement rassurés en lisant mon regard qui leur lance :

- Ne vous inquiétez pas, je suis un professionnel''.

La cargaison roule toutefois de plus en plus vite et elle roule maintenant pratiquemment seule. Mais Je ne m'en fais pas vraiment, mon attitude de professionnel me donne l'impression que je ne peux tout simplement pas faire d'erreur. Je n'ai qu'à rouler tout droit et continuer mon travail de brigadier et tout ira bien, c'est moi le Tiger Woods des commis d'épicerie.

La voie s'éclaircit, il n'y a presque plus personne devant moi, je n'ai plus qu'à faire un mini tournant d'environ 15 degrés vers la droite et je suis rendu. J'arrive au bout de la rangée et j'entrepend le transfert de poids pour un tournant en douceur... enfin j'essaie.

Je me rend compte que je roule beaucoup trop vite et que je n'ai tout simplement plus le contrôle du lift... Rien ne tourne, Je sens le Congo retenir son souffle, je le sens tirer avec moi.

Je me retourne pour voir où je me dirige et j'aperçois avec stupéfaction que c'est un comptoir chauffant remplit de poulets bien cuits, bien chauds, prêts à manger... ils semblent si bons... Je me dois d'arrêter ce lift ! Je tire de tout mon corps qui ne fait que valser au bout de la poignée.

Ma vie s'arrête durant un instant et je prie tous les dieux d'arrêter ce foutu lift avant que les droits de la personne ne m'accuse d'affamer tout un peuple.

Rien n'y fit, ma cargaison s'écrase contre le comptoir et les bacs tombent directement sur les poulets, les sacs brûlent, fondent... et se déversent dans les éléments chauffants... C'est un gâchis total.

Je regarde la scène impuissant, une foule se masse autour de moi et la flaque impressionnante de lait par terre. Je les regarde tous distraitement un peu perdu... Eh bien quoi ? Même Tiger Woods peut rater un roulé.

(Voix stridantes)

- LE GÉRANT D'ÉPICERIE EST DEMANDÉ À LA PORTE DE L'ENTREPÔT, LE GÉRANT DE L'ÉPICERIE EST DEMANDÉ À LA PORTE DE L'ENTREPÔT !

Aussi bien crier que c'est mon dernier shift dans cet uniforme... Le gérant arrive et ne dit pas un mot. Il reste béât devant l'ampleur du dégât, son visage rouge de stupéfaction fait contraste avec la blancheur du décor. Je trouve le moyen de lui lancer la phrase la plus de circonstance :

-En tout cas... plus besoin de badigeonner le poulet ! (rire nerveux)

Il me regarde et semble presque la trouver bonne... Il se penche et déconnecte le comptoir chauffant, il se dirige ensuite sans dire un mot dans l'entrepôt et revient avec une chaudière et une moppe et me dit tout simplement :

- Ramasse tout ça... et tu pourras t'en aller chez toi.

Il tourne les talons et retourne vaquer à ses occupations... Je m'attendais à la pire colère du siècle, mais non, rien. Je me dis en ramassant mon dégât que ça ne se peut pas, c'est impossible que je m'en sorte ainsi.

Je termine le boulot, je punch, je quitte...

Je me présente le jour suivant et j'ai la suprise de réaliser que le gérant d'épicerie n'est plus le même, il a quitté son boulot pour un autre. Je n'aurai aucun blâme, tout est oublié.

Je suis né sous une bonne étoile.

Wednesday, May 24, 2006

Sourire de canard

Vous avez cru que j'étais mort ? Non toujours pas, seulement occupé ! Le soleil sort, la vie s'active et les jours se succèdent à un train d'enfer.

En sortant du boulot, j'ai accepté l'invitation de cette chère Élise pour un 5 à 7 en compagnie de l'une de ses amies. En fait, la même que ici, il faisait trop beau pour refuser.

Nous sommes allés boire une bière pour célébrer le retour de l'été au Vice & Verca coin St-Laurent / St-Zhotique. Chemin faisant, je croise un italien... deux italiens... trois italiens... un pub sportif italien... un deuxième pub sportif italien... une terrasse pleins d'italiens... Je réalise sans trop peur de me tromper que je suis dans la petite Italie.

Une fois arrivé au pub-café, j'embrasse les filles et je me commande une pinte de bière saveur lime et framboise... qui est franchement mauvaise. J'esquivais une grimace entre deux sourires. Un goût amer faisant contraste avec la beauté de la journée.

Quel plaisir de revoir le soleil après des jours de torpeurs. J'en avais presque oublié que juin est à nos portes. Les gens retrouvent leurs sourires perdus aux travers des parapluies et des duckshoes.

C'est beau des sourires... et dire que le soleil ne fait que se lever.

Friday, May 19, 2006

Des kiwis avant les travaux

C'est assez incroyable comme je peux être dévoué à certaine chose et combien d'autres peuvent me passer 10 pieds par dessus la tête.

C'est le cas de mon rapport universitaire de 20 pages que je dois remettre demain. C'est le type de travail que je sais qu'il est à faire depuis 4 mois... et même plus en fait. J'ai pensé à ce rapport à tous les soirs de la semaine en me disant que j'avais encore énormément de temps devant moi. Mais là, du tout, j'ai plus de temp. Je devrai tout me taper demain en mode zombie après une journée de 8h de travail. Mais vous savez, pour activer quelqu'un mise à part l'objectif principal, il y a rien de mieux qu'une tâche qui vous garde à la maison.

C'est dans ces moments-là que toute les autres tâches auquelles vous portez habituellement aucune attention prennent soudainement une importance inattendue. Même des tâches auquelles on avait jamais pensé réaliser un jour... Comme changer les couleurs de son blogue. Il est évident que c'est hier soir que je devais faire ça et non il y a deux semaines alors que ma seule préoccupation était de m'assurer que mes ongles pousse droit.

Je vais me coucher ce soir avec 0 page de mon travail de complété, avec la vaiselle bien propre, un ménage relatif de ma chambre, un blogue new wave, des nouvelles de quelque-uns de mes amis, un divan dans ma chambre, des draps propres et une interrogations sur la présence de Jean-Nicolas Verreault dans Des kiwis et des hommes.

Eh oui, j'ai même écouté Des kiwis et des hommes... Voilà bien quelque chose à laquelle je porte habituellement aucune attention.

Thursday, May 18, 2006

Hmmmmm....

Hmmmmm... nouveau look Étévernale (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire)

Après réflexion, je me dis: hmmmmm, t'a peut-être surestimé tes connaissances en teamplate...

Et après avoir regardé le calendrier... je me dis hmmmmm, un look été aurait peut-être eu plus rapport... Mais hmmmmm, je me dis aussi que je n'ai plus un modèle par défaut.

Vous pouvez toujours me dire ce que vous en pensez !

hmmmmm oui ? hmmmmm non ?


EDIT : J'ai oublié de remercier mon grand frère pour le banner et les codes de couleurs ! Pour à peu près tout dans le fond...

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P.S: Je sais qu'il reste encore un peu de vert... faite comme si c'était bleu...

Wednesday, May 17, 2006

Dieu avait raison

Il y a quelque mois, Je me suis gréé d'un répondeur (celui-ci) pour prendre mes messages. Ce type de machine à toujours le don de fonctionner tout croche. Après plusieurs messages qui sont passés dans le beurre et plusieurs autres coupés en plein milieu, je me suis décidé à prendre le taureau par les cornes et... lire le manuel d'instruction.

Après une franche lecture de la garantie d'achat, je me suis attardé à la fonction ''Filtrage des appels'' dont il parle en grande lettre sur la boîte de l'engin tel une innovation révolutionnaire. J'ai été stupéfait par la complexité et l'audace dont fait preuve ce système :

Filtrage d'appel: Pour écouter un appel entrant sans prendre l'appel, laissez votre appareil répondre au téléphone lorsqu'il sonne. Si vous ne désirez pas parler à l'appelant, laissez simplement votre appareil prendre le message et ajustez la commande de volume sur le côté du répondeur afin de mieux entendre. Si vous ne désirez pas écouter le message de l'appelant, baissez le volume au minimum.


Je sais que ce n'est pas évident comme fonctionnement, la technologie ne nous donne pas beaucoup de chance de nos jours. Je sais, je sais... Tout comme moi, vous vous êtes aussitôt demandez ''Et si je veux parler à l'appelant ?'' Ne vous inquiétez pas, les penseurs de ce manuel d'instruction ont pensé à tout, et ont heureusement ajouté ceci :

Remarque: Les appelants ne sauront pas que vous filtrez leurs appels. Si vous désirez parler à l'appelant, prenez le téléphone et parlez.

Je vais beaucoup mieux maintenant.

Après avoir acquis ses informations indispensables quant au fonctionnement de mon téléphone, je me suis attardé aux mesures de sécurité importantes... En fait, l'une d'elle est si importante que je ne peux m'empêcher de vous la rappeler :

3. Ne pas utiliser le téléphone pour rapporter une fuite de gaz dans votre voisinage.

Je pris une pause pour réfléchir 30 secondes... Bien qu'il est évident qu'une personne sensée ne risquerais jamais de prendre le téléphone pour sauver la vie de deux adultes et quatre enfants... Je me suis quand même demandé au bout de ces 30 secondes: Suis-je le seul sensibilisé au danger émanant du téléphone dans une tel situation ? Vous ne pensez pas qu'il serait plus que temp de répandre la directive ? Le gouvernement devrait s'en occuper au lieu de perdre ses énergies à nous parler d'alcool au volant.

J'ai même un slogan pour eux : Soyez raisonnable, laisser le combiné sur la table.

Avertissez le voisinage, vos proches, vos amis du coin juste au cas où ils auraient la folle idée de tenter de sauver votre famille au péril de leur propre vie. On a pas besoin de héros.

Veillez les uns sur les autres
... Dieu n'aura jamais si bien dit.

Tuesday, May 16, 2006

Problème technique... réglé !

Et voilà, c'est fait !

Mon ordinateur marche comme dans ses beaux jours !

Un merci spécial à JL pour l'aide et l'information nécessaire au bon fonctionnement de mon portable.

Je suis donc, à nouveau, un mec ''branché''.

Sunday, May 14, 2006

Problème Technique

Mon portable est envahit par les virus et il ne fonctionne tout simplement plus ! Je recherche donc activement un CD de Windows XP. Si j'en trouve un aujourd'hui, je pourrai formater ce soir et donner une deuxième vie à mon ordinateur.

Si je n'en trouve pas, ça se complique... j'offre la bière à quiconque m'en prêtera un !

D'ici là, portez-vous bien... je serai de retour très bientôt.

Thursday, May 11, 2006

Pour les copains...

Ce post s'adresse à mes amis, qui ne sont pas familiés avec les blogues, à qui j'ai refilé le lien du mien. Je parle ici du Gros Gueg, Bob, Dirty Dorv, Hunderdog, ema, Jo-jo, Jérémy (Ah putain, le mecccc !) ma soeur, mes deux frères... et plus récemment... ma mère (Merci Vince). En plus des autres dont je ne me rappelle pas d'avoir fait l'erreur de vous avoir donné le lien.

Les autres, ce post vous intéresseras plus ou moins étant donné que vous connaissez probablement la plupart des blogues qui seront énumérés ci-dessous.

Alors les amis, je vous presente ici mes blogues préférés, qui sont également en général, très populaire. Vous pourrez à partir de ces blogues, en découvrir beaucoup d'autres de par les liens affichés dans leurs ''side-bar''.

Alors voici, dans un ordre pas rapport:


La ville s'endormait

Un classique... C'est le premier blogue que j'ai lu de A à Z, c'est ''dommage'' qu'il se soit récemment fait une blonde... bien heureux pour lui, mais il écrit beaucoup moins maintenant ! Je vous invite toutefois à faire un détour dans ses archives... qui sont excellentes. En gros, ce sont les histoires d'un barman qui raconte son quotidien et ses histoires de filles. Ce blogue vire pas mal dans mon Top 3 même si j'ai dis que c'était dans un ordre pas rapport.

La ville s'endormait : http://piette.blogspot.com


La célibataire-urbaine

Un blogue très populaire qui relate les histoires d'une célibataire à Montréal... Vous pourrez en apprendre beaucoup sur la façon de penser des filles ! Et pour les filles, vous vous reconnaiterez certainement dans plusieurs de ses histoires. Ces billets sont drôles, inspirés et surprenant de vérité. Je vous conseil aussi un petit tour dans les archives si vous en voulez plus.

La célibataire-urbaine : http://celibataire-urbaine.blogspot.com


Taxi de nuit

Ce blogue est aussi un autre classique... ce sont les histoires d'un chauffeur de Taxi qui travail la nuit à Montréal. Très lucide et divertissant, je pense à lui à chaque fois que je prend le taxi à Montréal. Je regarde toujours le chauffeur en me demandant si ça pourrait être lui ! C'est drôle pour ça les blogues... on apprend à connaître des gens dont on ne connait pas... Ils deviennent des mythes ! En bref, un excellent blogue qui est connu et reconnu. Encore une fois, visitez les archives.


Méandres sur papier virtuel

Récente découverte... un peu plus deep inside delicious. Si vous aimez la fantaisie, c'est un bon blogue. Il y a des fois où je comprend pas tout, mais le tout se comprend ! En bout de ligne, j'ai bien aimé, allez y faire une petite visite !

Méandres sur papier virtuel : http://sansaveurniodeur.blogspot.com


Légendes Urbaines

Le blogue du journaliste Patrick Lagacé (les francs-tireurs). Ce blog est... pas très underground comme on pourrait dire. (Il est affiché dans le journal de Montréal et sur canoë) Pour ceux qui veulent débattres sur des sujets un peu plus sérieux, on parle ici d'actualité et de politique. Mais parfois aussi de hockey et de son chien Virgule... C'est probablement le blog le plus populaire en terme de fréquentation. Tel une superstar, il a ses fans et ses détracteurs. Pour ma part, il a tout mon respect pour la simple et bonne raison qu'il a cité un de mes commentaires dans le journal... Eh oui, je suis un gars facile. N'allez pas dans les archives... ça n'a plus de fin... et vous savez comme moi que l'actualité, c'est pas actuel très longtemps.

Légendes Urbaines : http://pat.blogue.canoe.com


Voilà pour les résumés... voici d'autres blogs que je visite régulièrement pour une raison ou une autre. Certains ne le savent peut-être même pas que je les visites dû à une paresse de commentaire de ma part parfois. Mais bon, les voicis :

Tchendoh : http://10putes.com
Pour prendre de ses news, et pour voir quand il va finir par se faire une blonde !
Une habitude, elle est une deuxième mère.

Histoire de Geek : http://keeg.ca
Je sais pas pourquoi, on dirait qu'il va avec le package Tchendoh, ou c'est le contraire ?
Je la trouve belle, un faible pour les femmes matures j'imagine... mais elle n'écrit pas assez !
Parce qu'il m'a permis d'apprendre ce qu'était une personne ''casanière''.

Alors voilà pour mes lectures ! Ça fait pas mal le tour... Ces quelques blogs sont sans aucun doute une bonne façon de vous y interessez. Pour les autres, je visite aussi d'autres blogues de temps à autres. Mais si vous avez des suggestions, ne vous gênez pas. Je suis un peu paresseux pour en chercher, pluguez-vous ou pluguez-en moi des nouveaux. Je suis aussi pas mal fatigué et c'est pourquoi je vais aller me coucher.

Monday, May 08, 2006

Prix de consolation

Il y a de ces moments où il vaudrait mieux prendre son trou et laisser parler la raison plutôt que de faire à sa tête. Je suis quelqu’un de relativement orgueilleux... surtout lorsqu’il est question de sports compétitifs. Je n’aime pas me faire marcher sur les pieds, et des fois, je suis un peu comme la grenouille qui se pense plus grosse que le boeuf... Mais je suis aussi quelqu’un qui tire avantage de ses malchances... Bref, voyez par vous-même.

Premier match de la saison de soccer, c’est 3-2 pour l’équipe adverse, ils nous narguent, nous provoquent. La tension est à son paroxysme, elle est palpable, une étincelle pourrait tout faire sauter. On s’insulte, on se court après (évidemment), personne ne se donne un pouce. Nous tirons de l’arrière par un simple but et je suis celui qui nivellera la marque, je le sais, je le sens, je suis prêt à tout.

Depuis le début du match, le gardien adverse, qui fait au moins 6’2 et 220 lbs nous renvoient dans notre zone à chaque fois qu’il a le ballon par de formidable bottés qui traverse tout le terrain. Il est le seul dans toute la ligue à réaliser pareil tour de force. Dans le langage commun, on appelle ça une brute, un dur de dur, une machine. Il reste environ 10 minutes au match et il faut absolument marquer, coûte que coûte, ou honte et abomination s’abattera sur nous.

Le ballon se dirige tranquillement vers le gardien, c’est ma chance, je pars à sa conquête. Je cours à pleine vitesse et le gardien adverse sort de son but pour en faire de même. Il veut jouer à ce petit jeu ? Il n’y a absolument aucune chance que je m’arrête, c’est moi qui nivellera la marque. Je suis à pleine vapeur et le gardien aussi. Le ballon approche, ce sera serré, je vais l’atteindre en premier, j’en suis certain. Mon pied pourrait défoncer n’importe quoi, c’est moi qui ai montré à David Bechkam comment botter un ballon...J’y suis presque, je vois l’ombre du gardien m’envelopper, rien à foutre ! Je m’élance de toute mes forces, il s’élance de toute ses forces et...

*POC*

- Tabar...

Le ballon a pas bougé, le gardien me regarde, je suis par terre, le pied en miette. J’ai l’impression qu’il va exploser. En fait, on dirait que je n’ai plus de pied, seulement une boule de feu qui grossit à chaque battement de coeur. Je ne peux même pas marcher dessus. Je sautille donc sur la ligne de touche en sachant pertinament que mon pied est fichu., tout comme mon orgueil... et ma saison. En plus, nous avons perdu le match. Je pense mourir. Je suis perdant sur toute la ligne...

Enfin, c’est ce que je croyais... Vous savez quoi ?

J’ai eu droit à ma première paire de béquilles... Laissez-passer direct pour la paresse et les fabulations de toute sorte ! Les gens te demande ce que tu as eu... tu racontes ton histoire... le gardien botte soudainement le ballon 10 verges plus loin... gagne 1 pouce...10 livres... et des fois... inspiré par ta bravoure, ton équipe remporte même le match !

Les filles te trouve courageux et t’es pas obligé de danser dans les bars pour attirer leurs attentions... Tu es un grand danseur, mais ça te frustre de ne pas pouvoir les rejoindres sur le dancefloor (pfft !). Tu peux demander aux gens de t’amener n’importe quoi, de te caller tes drinks... et souvent, on te l’offre parce que tu fais pitiés. Le ménage ? Impossible, des fois que je chuterais bêtement ? Tu peux pas travailler... mais tu as une vraie bonne raison...

...Tu es un héro, victime de ta bravoure... que peux-tu y faire ? En profiter peut-être...

...Appelons-ça un prix de consolation...

Sexe et chocolat

Je met une Kit-Kat Jumbo Size sur le comptoir.

Caissier - Salut
Moi - Bonsoir, toi t’es le genre de gars à soutenir des causes ?
Caissier - Pourquoi ?
Moi - Bien, tu as 4 bracelets de couleurs différentes au poignet.
Caissier- Si tu as tant le sens de l’observation, peut-être que tu aurais remarqué que je suis une fille et non un gars.
Moi - Euh ? Si tu coupais ton pinch et que tu laissais pousser tes cheveux, peut-être que je me serais même pas posé la question.
Caissière- 2 .29$ svp
Moi - Voilà 3$... Garde le change pour t’acheter un Bic.
Cassière - Cest quoi un Bic ?
Moi - Voilà toute la question... Bonne soirée
Caissière - Bonne soirée...

Friday, May 05, 2006

Le crime parfait

Je reviens du boulot et je roule tout bonnement, il fait beau. La lumière est rouge, je regarde tout autour en sifflotant au son de la musique. À ma droite, il y a un cône qui repose au bord de la route. J’arrête de siffloter, sourire en coin, je ne peux m’empêcher de penser à cette histoire...

Je m’en vais avec mon ami dans sa minivan porte coulissante et on roule tranquillement en ville. Nous revenons d’une superbe après-midi en plein air à déconner entre amis au Grand Lac Saint-François. Je suis assis à l’arrière pour la simple et bonne raison que sa blonde est avec nous... Vous savez, c’est rare que l’on me bat à la course au siège d’en avant. Mais cette fois, je me suis avoué vaincu sans résistance pour la simple et bonne raison que je suis un gentleman.

De mon inhabituel siège arrière, j’ai donc accès à la magnifique porte coulissante de son Dodge Colt 1900-fait-plus (pour utiliser son expression) tout juste à ma droite. Nous descendons la 9ieme rue sud direction nord. Je remarque une série de cônes de bonne dimension à l’intersection plus bas. La ville rafraîchit la peinture des lignes d’arrêts. Le destin est drôlement fait. Il adonne qu’elle fait ça une fois par année et il adonne que je suis assis à l’arrière de ce Dodge Colt une fois par année... Cette chance ne se représentera probablement jamais, rien n’arrive pour rien.

Dans un court moment d’immaturité, une idée génialement stupide me traverse l’esprit. Elle me tenaille, me brûle d’envie. Je regarde autour, il n’y a personne. Je regarde devant et derrière, il n’y a pas de voiture. Que nous, jeunes fous, et cette alléchante rangée de cônes. J’avais passé les deux jours précédents à jouer à Grand Theft Auto sur ma toute nouvelle console Playstation, sorti en grande pompe quelques mois auparavant. Ce jeu est génial, mais il donne des idées... génialement stupides.

Je ne me peux plus et je lance à mon ami de ralentir à l’intersection...

AMI — Pourquoi ?
MOI — Je vais kidnapper le cône.
AMI — Hehe... dac
BLONDE — Bande de cons !

La voiture approche de la cible, j’ai la main sur la poignée, mon rythme cardiaque accélère, une goutte de sueur parcourt mon front, tout dans mon champ de vision disparaît. Tout ce que je vois est le orange vif de ma victime. On passe à ses côtés, j’ouvre la porte, étire les bras, attrape le pauvre cône à la volée et l’entraîne avec moi dans la voiture. Je crie à mon ami d’accélérer alors que je flanque une volée au cône qui n’offre aucune résistance. Nous rions aux larmes. Personne ne nous a vus. On est incognito : le crime parfait. Je balance le cône derrière la banquette et on continue de jaser comme si de rien n’était.

On va ensuite déposer sa blonde chez elle et l’on se dirige chez moi pour faire de même. On se demande un peu ce que nous allons faire de notre victime. Je m’offre donc de le garder chez moi le temps d’y penser un peu. À peine entré chez moi, je conte mon exploit à ma soeur qui me met en garde en me racontant l’histoire de son ami qui s’est fait prendre dans une situation similaire. Mais non, que je lui dis, personne ne nous a vus. C’est un crime parfait !

À peine ai-je terminé ma phrase que le téléphone sonne :

INTERLOCUTEUR — Bonjour, M. Olivier SVP
MOI — Oui, c’est moi ?
INTERLOCUTEUR — M. Olivier, ici l’agent RienÀFoutreDautreDePlusImportant, on m’a rapporté que vous aviez pris un cône à l’intersection 9ieme rue / Belvédère ?
MOI — (pfft c’est sûr que c’est mon ami !) Oui ! Mais en fait je ne l’ai pas volé, je l’ai kidnappé !
INTERLOCUTEUR — M. Olivier, vous savez que ce cône appartient à la ville et qu’il est contre la loi de le voler ?
MOI — Je sais Monsieur l’agent, mais, si vous le revoulez, va falloir payer une rançon !
INTERLOCUTEUR — Habitez-vous toujours le XXX XXX XXX ?
MOI — Ouais, exactement ? (début de doute)
INTERLOCUTEUR — Restez à la maison. J’arrive dans 5 minutes.

Je n’ai pas aimé le ton de sa dernière phrase. Mon ami est un excellent imitateur, mais il y a des limites... Je l’appelle aussitôt...

AMI — Allo
MOI — Man... dis-moi que c’était toi ?
AMI — Mec... La police vient d’appeler ici. Quelqu’un a pris le numéro de ma plaque et a appelé la police. Le policier m’a demandé où était le cône. J’ai pas eu le choix !
MOI — Tu me niaises ?
AMI — Non, je te jure !
MOI — Il s’en vient ici là. Je lui ai ri en pleine face en pensant que c’était toi ! Là, tu me le dis tout de suite si... laisse faire, je te rappelle plus tard.

Au milieu de cette phrase, une voiture de police arrive chez moi... C’était pas des blagues. Ma soeur est un peu traumatisée. Je ne peux pas croire que je me suis fait prendre à une telle stupidité. Heureusement, il n’y a personne d’autre à la maison, ma mère est partie pour la fin de semaine. La police cogne à ma porte... le cône est directement dans l’entrée. Je lui remets, repentant, et m’excuse aussitôt de mon comportement. Il ne bronche pas et m’explique que je viens de commettre un acte criminel et tout. Il me fait la morale comme tout bon agent. Même si il ne sourit pas et qu’il demeure sérieux malgré le ridicule de la situation, j’ai l’impression qu’il va se limiter à une bonne morale et que je vais m’en sauver. C’est sous-estimer le zèle d’un agent qui s’ennuie. Il m’annonce que je dois aller faire une déposition au poste pour donner ma version des faits. C’est dans ces moments-là que l’on se dit que quelques gangs de rues, dans une petite ville comme la mienne, seraient les bienvenues question d’occuper les forces de l’ordre.

La police a envoyé quelques semaines plus tard une lettre à la maison me disant d’ignorer tout avis de comparution et que j’aurais aucune note à mon dossier. Mais que ce délit serait tenu en compte advenant une autre histoire de vol... Ce qui ne risque pas d’arriver. J’ai heureusement mis la main sur cette lettre avant ma mère, pour qui l’histoire est demeurée inconnue... un autre crime parfait. Enfin, jusqu’au jour où une police faisant la tournée des écoles s’arrête à son bureau et lui potine l’histoire comme le dernier des épais. Elle s’est donc fait un plaisir de me rappeler pour une énième fois dans ma vie : tout finit par se savoir.


...La lumière tourne au vert. Je hoche de la tête en signe de non en me mordant les lèvres... le crime parfait n’existe définitivement pas... et je continue ma route en sifflotant...

Wednesday, May 03, 2006

Dans le journal !

Eh oui, j'ai été cité dans la chronique ''Légendes Urbaines'' dans le Journal de Montréal, à la page 8 de l'édition du 3 mai 2006, simplement en laissant un tout petit commentaire sur le blog de Patrick Lagacé.

Vous vous rappelez de la superbe arrêt de Cam Ward contre Mike Ribeiro ? J'ai alors écris sur son blog et je m'auto-cite :

''C'est la 76e fois que Ribeiro se fait voler de même par ste goaler-là !''

Sur le moment, je n'avais pas réalisé la portée de mes mots...

Sans le savoir, il a réalisé l'un de mes vieux rêves de jeunesse, celui de devenir journaliste sportif !

Mon conseil ? Croyez en vos rêves, un jour, ils se réaliseront...

Je suis maintenant prêt pour la prochaine étape.

Tuesday, May 02, 2006

Coeur brisé en 6

Ça y est, c'est comme si j'avais une blonde et qu'elle m'avait laissé.

J'ai le coeur brisé en 6... comme dans 6 matchs... comme dans le nombre de bâtons que Sheldon Souray brise en 1 période...

Montréal pleure ses héros.

Et non Cristo, c'est pas ta faute.

Je n'ai plus de mots...

Monday, May 01, 2006

Longue vie au Roi !

Dimanche après-midi, soleil radieux, je me dois de sortir. Mon ami rasta man en visite chez-moi en direct de Lévis a entendu parler des tam-tams du Mont-Royal et ne se peut plus à l'idée d'y aller. En bon ami qui prend soin de ses invités, je l'y amène avec plaisir.

Je marche, Mr.Freeze à la main, sous un soleil radieux direction Mont Royal. Je pourrai finalement voir ce qu'est les fameux ''tam-tam'' du dimanche. Je m'attends à voir des hippies, des jongleurs, des joueurs de hacky, de freesbee, des belles filles, des rescapés des années 70 et les odeurs qui vont avec. J'arrive sur place et je me promène tranquillement et c'est exactement comme je l'avais imaginé. Mon ami, en bon rasta man, commence à ''bouncer'' au son des tam-tams et salut les autres rastas un peu comme le font les camionneurs sur la route. Pour ma part, je ne suis pas trop du type tam-tam. Les beautés de l'été occupe plutôt mon attention et force d'admettre que je suis bien servi. L'hiver m'est rapidement qu'un vague souvenir.

Mais soudainement, vision d'une autre époque. Je croise un mec en armure complète, moustache agressive, qui marche d'un pas décidé direction Nordest. Mes pronostiques étaient trop bons, trop bien réglés, trop exacts, il fallait bien quelque chose hors de l'ordinaire ! Le voilà, le chevalier, celui qui a survécu, le héro. Je ne peux m'empêcher de me retourner, de prendre une pause, et me demander ce qu'il peut bien foutre habillé comme ça ?

Eh bien, croyez-moi, je n'avais rien vue encore. Je continu ma marche tout en rigolant un peu et voilà que je croise son frère qui marche dans la même direction. Là, c'est évident, il y a quelque chose qui cloche, quelque chose qui se trame à quelque part. Nous entendons alors au loin, des cris médiévales sortis tout droit de la bouche de Willam Wallace :

- Mort aux roturiers !!
- Longue vie au Roi !!

Et d'un autre côté, on entend :

- Vive la Liberté
- Mort au Roi !

Les deux groupes ne semblent pas en accord sur le sort du roi, l'inévitable se produisit donc :

- Retient ! Retient ! Chargé !!
- Ahhhhh !!

La guerre est lancé: deux groupes de quarante personnes armés d'épées rembourrées se foncent l'un sur l'autre à toute vitesse et vlan ! Bing Bang ! Pif Paf ! Nuage de poussière, cris de guerriers, maquillages, armures et boucliers ! C'est la guerre ! La vrai ! Des jeunes, moins jeunes, animés de la passion médiévale se frappent à qui mieux mieux ! Je suis médusé, je n'en reviens pas, je ne croyais pas que ça existait, j'ai mon voyage comme dirait ma mère.

Mon ami rasta man et moi sommes tout simplement béats devant la scène, on ne sait pas trop quoi penser. Truc de nerds ? Trucs de déments ? Mode Montréalaise ? Mode qui revient ? Autant de questions que d'interrogations dans ma tête.

C'est la folie furieuse, les groupes se reséparent, se redisputent sur le sort du roi et recommence inlassablement à se faire la guerre. Le manège continua tout l'après-midi.

Il y a de ces moments où j'ai envie d'avoir des préjugés... mais des fois, il vaut mieux ne pas trop se poser de question et laisser les choses aller... C'est ce que nous avons fait, et nous sommes retournés au plaisir de l'été un peu plus loin.

Fin de la réflexion... J'ai un autre cheminement à faire... Je vais faire un effort, je vous le promet.