Wednesday, June 28, 2006

Hibou

Je ne sais pas pourquoi, mais quand je m'en vais en voiture et que je cherche une adresse... Je baisse le volume de ma radio. Ça me permet de mieux voir.

Mes oreilles sont mes yeux.

Wednesday, June 21, 2006

La vie, la vie

Si je ne travaillais pas jusqu'à 10h00 p.m comme c'est le cas ces jours-ci. Peut-être que j'aurais le temps d'écrire un peu sur ce blog. Vous comprendrez que une fois sortie du bureau, je pense à n'importe quoi d'autre que de me refoutre le nez devant un ordinateur. La situation ne devrait théoriquement pas se régulariser d'ici la fin de l'été... c'est ça l'événementiel.

En 2006, on craque pour elles !

Tuesday, June 13, 2006

Naïf

C'est l'heure du lunch et mon ventre gargouille, il me crie ''Farhat''. J'attrape mon veston et je me dirige seul directement à cette magnifique boulangerie au panneau publicitaire jaune Tonka coin St-Laurent / Villeray, où l'on retrouve d'excellents sandwichs roulés à prix ridicule.

La journée est particulièrement belle comparativement à toute la merde qui nous tombe dessus depuis quelques temps. Les oiseaux gazouillent, tout est paisible et amicale. Plusieurs couples se promènent main dans la main. La belle vie quoi.

Rien qui ne laisse présager la terrible aggression qui est sur le point de se produire.

En chemin, je croise Élise la collègue qui revient de la boulangerie... son ventre lui criait ''Farhat'' elle aussi. Je me risque à lui demander si elle veut m'accompagner sans trop m'attendre à un oui... et la réponse est effectivement non. Je devrai donc poursuivre ma route seul à travers le parc.

Je marche tranquillement en regardant le magnifique étang à ma droite, les mains dans les poches, bien inoffensif. On m'avait pourtant bien averti de ne pas m'aventurer seul dans le parc... Mais je croyais que c'était seulement une fois la nuit tombée. Il fait tellement beau, jamais je n'aurais cru cela possible. Tout est si paisible.

C'est à ce moment précis que surgissa, straight out of nowhere, un violent aggresseur qui n'avait rien compris à mon passage, Il se mit à crier et à crier.

Perdu dans la beauté de l'étang, je continue ma route en portant distraitement attention aux cries... qui s'intensifiaient et se rapprochaient... et se rapprochaient... Et vlan ! L'aggresseur s'abatta violemment dans mes cheveux !

L'aggresseur un menaçant oiseau de couleur noire avec deux tâches rouges aux abords de la tête. Il m'attaqua, comme ça, sans scrupule et sans motif apparent, alors que j'étais un passant comme un autre, comme il y en a eu des centaines ce jour-là. Pourquoi moi ?

Trêve de réflexion, l'oiseau est toujours après moi.

Je me sauve à grandes enjambées et l'oiseau me poursuit de ses cries ignobles. À force de courir et de battre des bras, il lâche finalement prise. Il a compris que j'étais beaucoup plus fort et dangereux que lui. Il abandonne évidemment le combat.

Un peu secoué, mais tout de même heureux d'avoir remporté le combat, je continue ma route la tête haut... mais en sursautant au moindre petit oiseau qui s'approche de moi.
J'arrive finalement saint et sauf chez F.Faarhat conscient que j'aurais pu ne jamais y arriver. Je regarde les sandwichs roulés comme si c'était de l'or, comme si la vie m'avait donné une seconde chance.

Le problème est que je dois refaire le même chemin pour retourner à mon travail...

Au retour, je marche d'un pas craintif en serrant mes sandwichs roulés. Je regarde à gauche, à droite, derrière et devant. Mais je n'avais rien compris ! La menace provient du haut ! Et il récidive !

C'est le deuxième ronde ! Je cours à une vitesse folle, il crie, je gesticule. (ne changez pas le g pour un t dans ce mot). Mais encore une fois, je remporte la bataille et il se sauve.

Je prend une pause et je suis dépassé pas les événements. À bout d'émotion, après des mois de quiétude, je suis victime d'une deuxième aggression ! En plein jour !

Depuis mon arrivée, j'avais fini par croire que Montréal était une ville sécuritaire. J'aurais dû écouter plus attentivement ce que l'on m'avait raconté avant mon arrivée...

Ce que j'ai pu être naïf.

Monday, June 12, 2006

Je fais des petites !

Deux de mes amies ont simultanément décidé de se partir un blogue ! Ces deux personnes ne se connaissent pas, alors il n'y a aucun lien entre les deux.

Je vous les présente :

--Kleine--
que vous retrouverez au http://kleinecoconut.blogspot.com est une amie de longue date. En fait, c'est la première fille que j'ai embrassé de toute ma vie (enfin, je crois) à l'âge de 4 ans ! Nous avions chacun le petit pois dans notre gâteau qui a fait de nous roi et reine de la fête !

Ceci dit, elle est également ma correctrice officielle de quelques-uns de mes textes... pas toujours facile ! Fille intelligente, drôle, rêveuse et voyageuse, elle saura vous divertir ! Je vous invite donc à faire un petit tour chez elle. Vous retrouverez son lien dans mon blogroll en tout temps.

------------

Fêlé
que vous retrouverez au http://fele-inc.blogspot.com porte bien son nom... car elle est... fêlé. Nouvelle collègue de bureau (en fait, c'est moi le nouveau), elle adore sortir et se faire plaisir(On dirait une phrase tout droit sortie d'une présentation de candidat de Loft Story). Fille complexe et pleine de réflexions, vous retrouverez le fruit de celles-ci sur son blog. Elle est également ajoutée à mon très respectable blogroll à la droite de votre écran !

Et voilà les filles, heureux de vous avoir donnez le goût de vous y mettre.

Longue vie à vos blogues !

Friday, June 09, 2006

Francofolie, taxi et compagnie

Invitation pour les francofolies par une amie. J'y vais. Le point de ralliement est au coin St-Catherine / Jeanne-Mance. Je m'y rends par le metro Berri-UQAM. Cela me permet d'arrêter (finalement) aux foufounes électriques, question de récupérer mon porte-feuille officiellement égaré à cet endroit, depuis le 6 avril 2006. Sur place, la boîte des objets perdus contient une vingtaine de porte-feuilles et un impressionnant lot de padgets, telephones cellulaires, bouteilles de parfum, lunettes, clefs etc...

Mais mon porte-feuille n'y est pas. Je le déclare, à regret, officiellement perdu.

J'accélère le pas pour rejoindre les copains. J'arrive pile à l'heure. Je salut les filles et serre la pince à mon ami JP. Sans perdre de temps, nous partons rejoindres deux autres amis dans la foule.

Il y a eu un peu de pluie durant le spectacle, je commençais à m'inquiéter pour notre bien-être... Mais heureusement, Luck Mervil nous a rappelé qu'on devrait être heureux de cette pluie... et penser aux pays qui n'en ont pas. Je suis automatiquement devenu beaucoup plus tolérant et à l'aise face à celle-ci. Merci Luck pour ton sympathique support moral.

Après le spectacle, nous nous sommes tous dirigés sur St-Denis dans un petit bar Jazz / Lounge dont le nom m'échappe. Sympa comme endroit.

À l'intérieur, il y avait un groupe de Jazz formé d'un Contre-bassiste aux sourcils de Al Pacino, un joueur de trombone qui ressemblait à Chris Farley, un batteur copie conforme de Dave Grohl ainsi que le sosie de Benoît Brunet (la version engraissé de 40 lbs à la retraite) qui jouait du saxophone. Un groupe charismatique... sans aucun doute.

On a bu deux pintes en se racontant un peu n'importe quoi. L'heure du dernier voyage en métro est passé, je devrai prendre le taxi pour retourner chez moi et les copains aussi.

En sortant du bar, les copains, qui se dirigent tous dans la même direction, en attrapent un directement. Je leurs souhaite une bonne fin de soirée et ils m'abandonnent.

Immédiatement, une autre voiture de taxi, sigle allumé, arrive en trombe. Je lui fais signe. Il freine brusquement et s'arrête complètement en plein milieu de St-Denis dans la voie de gauche... crissement de pneus... et bang !

Une Sunfire rouge l'emboutit par derrière.

Je me mets la main sur la bouche et regarde la scène un peu traumatisé de réaliser que je viens de causer un petit accrochage. Je m'avance vers la voiture de taxi et remarque qu'il n'y a heureusement aucun dommage. Je m'assieds à l'avant et lui assure que tout est ok... et qu'il peut repartir.

Il prend un court respire et entreprend une manoeuvre vers la droite tout en lançant tout de go : ''Je m'excuse, ça arrive très rare... ''. Il n'a même pas terminé sa phrase que encore une fois... crissement de pneus... et bang !

Une voiture l'emboutit directement dans la porte du passager arrière droit.

Cette fois, c'est plus serieux. La porte est solidement enfoncée. Le taxi laisse aller deux ou trois jurons dans un langage que je ne connais pas et il sort de la voiture. Je ne peux m'empêcher de partir à rire, même si je suis seul, sur l'invraisemblance de la situation.

En sortant du taxi, je contiens mes rires. L'autre voiture n'a aucun dommage et quitte la scène. Il ne reste plus que moi et le conducteur de taxi, incrédule, qui constate les dégâts.

- Tu voulais aller où déjà ?
- Euh... ça va... je vais marcher.
- D'accord...

Il rembarque dans son taxi et quitte à son tour. Je fais deux ou trois pas et brise ma promesse.

- Taxi !

La blague a assez duré

Hahaha

Que de plaisir sur le post précédent, je me suis roulé par terre à multiple(s?) reprises. Je me suis aussi fait traiter de ''gars pas drôle'' durant les deux derniers jours à conter vos blagues au bureau ! C'est officiel, elles sont vraiment plates.

Voici donc les trois médailles de la joke la plus plate commandité par le duo Dominic et Martin (sont plates).

Bronze : Nita a dit…
Une fois c'est un schroumpf qui tombe en bas d'un arbre...

Il dit je pense que je me suis fait un bleu.
---
Argent : Cathy a dit…
J'en ai trouvé une autre.

Quel est le fruit préféré des poissons?

-la pêche!!
---
Or : M@x a dit…
J'ai souvent entendu:

- Ami-Ami?
- Oui, mais c'est toi qui paye le voyage!

*À entendre : "À Miami"
---

M@x... elle est vraiment vraiment plate... tu n'as pas à être fier de gagner ce concours !

Merci à tout ceux qui ont participés ! Une mention spéciale à Bob. T pour sa joke de la gomme et l'avion.

Vous pouvez toujours lire toute les blagues ici ou en ajouter des nouvelles... On en aura jamais assez !

Wednesday, June 07, 2006

Concours de la blague la plus plate

Allez c'est le temps du concours de la blague la plus plate !

Parlez-moi de vos blagues de votre jeune temp de l'école primaire !

Voici la mienne :

- Connais-tu la joke du gars qui dit non ?

- Non... ?

hahahahahaha

Elle est archie-plate... je sais... c'est pourquoi j'en veux des plus plates, mais meilleurement plus plate !

Épatez-moi par votre platitude !

Monday, June 05, 2006

Elle n'est pas seule - Prelude (1/3)

Il est minuit, le CH vien de se faire éliminer par les Hurricanes de la Caroline. Déçu, je souhaite une bonne nuit à ma coloc Awa et je m'écrase d'un coup dans mon lit pour dormir jusqu'au lendemain matin.

...ZzzZzZZZzZz...

Je me réveille tranquillement en me frottant les yeux asséchés par mes lentilles.

Je me réveille tranquillement, trop tranquillement, et j'entame la course du matin. Pour une rare fois, Awa est déjà réveillée. À mon passage, elle entre-ouvre sa porte craintivement. Les yeux mi-clos, je la regarde et vois bien que quelque chose ne va pas. Elle est anormalement agitée pour 8h30 du matin. Je lui demande:

- Mais que se passe-t-il ?

Elle m'agrippe alors soudainnement par le bras, et m'attire dans sa chambre. Elle referme doucement la porte et dit:

- Il y a quelqu'un dans la chambre ! Tu ne t'es pas réveillé ? la porte qui a claqué ? (Je me demande d'ailleurs toujours comment ma mère faisait pour se réveiller au moindre bruit la nuit... un truc de fille.)

Je me retourne vers la chambre vacante (laissé par Jérémy) et la porte est inhabituellement fermée. Je m'avance et je saisi la poignée, elle n'est pas verrouillée. Je prend un respire et l'ouvre d'un coup... Je referme immédiatement un peu sous le choc.

Je reouvre aussitôt plus tranquillement... Uune pauvre jeune femme est allongée directement sur le matelas... sans draps... sans taie d'oreiller... une poire à peine entamée et une Coors Lights à ses côtés.

Je lui demande aussitôt :

- T'es qui ? Tu fais quoi ?

Elle ouvre les yeux et les retournent lentement vers moi. Son regard est vide et sans couleur, un regard de sorcière, qui n'a pas de fond, pas de vie. Elle ne semble pas comprendre qui je suis.

Après quelques secondes, elle finit par ouvrir la bouche pour me balbutier

- Je suis chez moi ici.

Voilà comment j'ai connu Caroline, maniaco-dépressive aux tendances schizophrènes non-traités qui habitera avec moi pour tout le prochain mois... gracieuseté d'un propriétaire menteur et peu consciencieux.

Friday, June 02, 2006

Nouvelles chicklets

Si vous voyez un innocent qui se fait bronzer les dents dans la rue, ne paniquez pas ! C'est seulement moi qui s'est fait retirer ses broches en ce vendredi après-midi. Eh oui, de nouvelles chicklets pour le charmant O. !

Je pourrai désormais croquer dans une pomme à pleine dents... Manger du Pop-Corn sans cracher des météorites durant trois jours... Manger des loli-pops... Manger de la soupe lipton (mes broches étaient blanches)... Mettre de la moutarde dans mes Hot-Dogs... etc... etc...

Je vous reviens sans faute au courant de la fin de semaine, j'ai plein de choses à vous conter.

Mais pour l'instant je dois aller distribuer des sourires !