Thursday, April 27, 2006

En sécurité

Chaque match de hockey a son histoire... et le fait que je n'aie pas la retransmission des matchs dans mon chez-moi m'oblige à m'expatrier ailleurs pour les écouter. Hier soir, J'ai donc répondu à l'invitation de mon ami policier pour profiter de la TV 36 pouces de son coloc absent. Je suis donc arrivé chez lui au courant de la première période. À ma surprise, ses amis que je ne connais pas, sont déjà sur place. Je me présente et tout, bla bla bla oui oui oui. L'un d'eux, assez costaud, me surprend alors par une question du genre :

- Tu travailles tu dans le 2 toi aussi ?
- Hehe non, je ne suis pas policier
- Ok tu n'es pas policier ?
- Non
- Le mouton noir !

Nous étions 7 à ce moment-là... Et ils étaient tous des policiers sauf moi ! Je n'ai rien à cacher, mais je dois dire que c'est un drôle de feeling. Toutefois, la folie du match nous a vite emporté et j'ai rapidement oublié que j'étais entouré par la force de l'ordre.

Du moins, jusqu'à l'entracte de la 2 et la 3 lorsque mon ami décida de nous montrer fièrement ses trois billets pour le match de vendredi... nous les regardions tous en salivant. En tant que policier responsable et conscient de la valeur de ses 3 billets... il les a malencontreusement ''égarés''. Oui oui, il a égaré ses billets du CH pour le 4ieme match ! (non mais ?!?) Il soupçonna alors un peu tout le monde de lui avoir pris, mais particulièrement moi. Il effectua une recherche sommaire qui fut sans résultat. Bien qu'on blaguait sur le sujet, je sentais qu'il était temps qu'il retrouve ses billets... Je vous rappelle que j'étais le seul non-policier, je commencais à rire jaune et à me demander si mes nouveaux converse n'étaient pas trop grands... (je me sentais petit dans mes souliers pour ceux que c'est pas clair)

Après avoir viré l'appartement sans dessus-dessous durant le début de la troisième et après avoir soupconné un peu tout le monde de lui faire une mauvaise blague (qui commencait d'ailleurs à devenir pas mal plate). Il les a finalement retrouvés sains et saufs... sur sa table de chevet... exactement là où il les avaient pris... Bravo mon Bob ! Une petite sueur froide et 1 but de Rod Brind'Amour plus tard... on a pu retourner au match pour assister à la défaite crève-coeur du CH en prolongation.

À part cette défaite et ce petit incident, ce fut une soirée sympa.

Wednesday, April 26, 2006

Conflit d'intérêt

Je ne suis pas très productif ces temps-ci... il y a les séries de la coupe stanley et mon travail qui me prennent beaucoup de temps, mais j'en trouve toujours un peu pour m'occuper de mon blog... ce que je fais avec plaisir. Parlant de coupe stanley, voici une petite anecdote qui s'y rattache... Il y a des moments moins évidents que d'autre pour charmer le sexe opposé, en voici un exemple.

Je suis tranquillement au bureau à terminer des trucs après 5h... (je suis un travailleur, un vrai). Il y a l'amie-collègue Élise qui m'invite à aller voir le match du Canadiens dans un bistro sur Mont-Royal en compagnie de sa copine Stéphanie qui serait, semble-il, très belle. Étant donné que je n'ai pas le câble, et qu'une soirée dans un bistro me branche, j'accepte.

Après le travail, on passe la chercher dans ma rutilante Ford Escort 1997 turquoise, 4 portes avec vitres électriques et essuie-glaces en téflon (Pour impressionner, je suis bien équipé. Il mouille justement, je serai en mesure de le prouver par l'efficacité de mes ''wipers''.)

En route, Élise et moi jasons de tout et de rien et elle me vante les mérites de son amie entre deux appels de cellulaire. Je ne sais pas si vous, mais je déteste me faire pluguer ouvertement avant la rencontre, ça enlève du naturel et ça me met à découvert. Je l'écoute donc en feignant que ça me passe dix pieds par dessus la tête que son amie soit belle et célibataire... moi, c'est le match de CH que je vais voir. (En fait c'est vrai... mais c'est clair que j'ai aussi hâte de voir la fille)

On s'arrête devant un appartement en pierre typiquement montréalais, petit coup de klaxon, et l'amie jolie en sort. Elle descend les escaliers à toute vitesse et s'empresse de nous rejoindre. Entre deux coups de wipers, j'ai le temps de constater qu'elle est effectivement fort jolie. Elle rentre dans la voiture et de par sa réaction et l'atmosphère qui règne, je comprends assez rapidement que Élise a espièglement planifié cette rencontre. Je m'efforce de ne pas me faire déranger par le fait que c'est une date organisée en jouant l'ignorant. Always play the fool que l'un de mes amis me disait... j'applique cette règle à la lettre.

Jusqu'à maintenant, c'est plutôt elles qui se parlent. Pour ma part, je suis plutôt concentré sur la route et sur les indications d' Élise pour me rendre à destination. J'ai aussi une faim de loup qui me distrait passablement. Elle sera d'ailleurs comblé par d'excellent sushi de Ichi sushi sur Mont-Royal (quoi de plus typique que des sushis sur Mont-Royal...) Rue coloniale, hauteur de Mont-Royal, une alléchante place de stationnement me laisse perplexe... Vais-je avoir un ticket en revenant ? Je prend une chance... j'effectue alors un parking en parallèle plutôt laborieux... heureusement, elle ne voit rien, étant trop occupée à jouer avec mes superbes vitres électriques. On déambule dans la rue et je commence à me sentir plus à l'aise, je me permets quelques superficialités pour briser la glace et elle réagit bien.

On arrive au bistro le Scoop et on s'attable. J'ai alors l'occasion d'en connaître un peu plus sur Stéphanie. Elle est bien sympathique et semble... comment dire... très célibataire. J'en profite pour la faire rire et échanger quelques regards complices, je suis en power play. On commande un pichet de bière rousse pour débuter la soirée et c'est elle qui paie !(Oui oui, une fille qui paie la bière !) C'est à ce moment précis que la musique s'arrête et qu'une grosssse distraction au menton double se pointe à l'écran sous la forme de Jacques Demers... je suis dorénavant en double penalty killing... pour tout le match.

À partir de là, c'est plus difficile. Tout ce qui me vient en tête sont des statistiques et des choses relatives au hockey. J'aimerais si j'avais la possibilité, mettre mon épisode de séduction sur pause, et la continuer pour l'après match. Je suis en plein milieu d'un conflit d'intérêt. Elle est une fan du dimanche qui croit que Patrick Roy est encore le gardien du Canadiens tandis que je peux pratiquement dire la pointure de patin de chaque joueur. Quand j'écoute un match, je suis hypnotisé par ce que je vois et entend à la télévision... Et ça donne des conversations comme celle-là...

Elle : Tu as étudier où ?
Moi : Quoi ?
Elle : C'est où que tu as fais tes études ?
Moi : 13% des chances de gagner la série en tirant de l'arrière par deux matchs...
Elle : C’est dans quel coin Thetford Mines ?
Moi : C’est dans quel coin qu'ils étaient fort de même ?
Elle : Non ! C'est où Thetford Mines ???
Moi :Ah !!! Dans les mines ! Tsé les Appalaches ! La ville de Mario Gosselin !
Elle : C'est qui Mario Gosselin ?
Moi : Un esti de bon goaler !

Non mais, je lui parle de Mario Gosselin... c'est ce qu'on appelle de la séduction en action... Je me dois de réaliser que je suis le seul passionné par Mario Gosselin... Je pensais pouvoir serrer mon âme de fervent amateur le temps d'un match, mais il y en aura pas de facile comme dirait Yvon Pedneault.

Le match débute finalement et s'en est un complètement fou ! Le canadiens mène 3-0 après la première période... se fait rattraper et même mener 4-3 en début de troisième. Tout à coup, il y a un ami à Élise qui fait sont appariation , une date en fait... Je comprend tout, je ne peux m'empêcher de lui faire un petit sourire car là, j'ai tout démasqué son plan de soirée. Elle avait un rendez-vous avec un mec et elle ne voulait pas s'y rendre seule... c'est ainsi qu'elle a réunit Stéphanie et moi pour lui tenir compagnie !

Malheureusement pour elle, le mec est également un grand fan de hockey... et il ne parle que de hockey lui aussi ! C'est ainsi que les deux filles se retrouvent seul à siroter leurs bières alors que mon nouveau pot et moi nous en donnons à coeur joies devant le match endiablé qui se déroulent devant nous. Le CH rapplique avec deux buts en 36 secondes pour reprendre les devants 5-4 avant de se refaire marquer. On se dirige en prolongation et le CH remporte finalement en deuxième prolongation grâce à un garbage goal de Michael Ryder. Victoire de 6-5 !Un match d'émotion où je n'ai pas pu m'empêcher d'être fixé sur l'écran.

J'ai débuté mon épisode de séduction en lion et je l'ai terminé comme un Hooligans plus intéressé par le match que par elle. C'est ça les Canadiens durant les séries, c'est eux nos amours. Vous n'y pouvez rien mesdames.

À moins que vous soyez une vraie fan de hockey, il est très téméraire d'inviter un gars le soir d'un match de playoff... il sera inévitablement déconcentré par l'action à l'écran. Vous nous placez dans une situation délicate de conflit d'intérêt. Il y a vous et le hockey. Mais consolez-vous, c'est seulement 2 mois par année. En compensation, nous nous rendrons plus disponible pour les 10 autres. Mais vous pouvez immédiatement rayer la fin avril, le mois de mai ainsi que début juin de votre agenda. On vous reviendra en force par la suite.

Allez je vous laisse, c'est le début de la prolongation entre Edmonton et Détroit...

P.S.: Et non, je n'ai pas eu de ticket, les policiers écoutaient sûrement le match eux aussi !

Saturday, April 22, 2006

Koivu qu'ils fassent ?

Im souray pour ceux qui ont le begin pour le CH. Mais je pense qu'ils vont se Rivet le nez dans cette série contre les puissants Hurricanes. Koivu qu'ils fassent ? (J'ai essayé d'en trouver avec Perezhoghin et Plekanec... mais j'ai pas trouvé !)

Ma prédiction : Hurricanes en 5... mais j'espère sincèrement me tromper. Les Canes ont ralenti le rythme en fin de saison, mais le CH a toujours eu de la misère contre eux... Au moins, on va avoir du bon hockey à TV pour les prochaines semaines. Quoi de mieux pour rapprocher les gens que nos glorieux en playoff ? Même ceux qui n'y connaissent rien s'enflamment pour leur équipe !

Les gens sont souriants en série d'après-saison et tout le monde est excités, j'espère qu'ils réussiront à passer à travers des puissants Hurricanes pour engendrer une série contre les Sénateurs d'Ottawa qui ne devrait pas avoir trop de misère contre Tampa Bay.

Un Huet solide, un Koivu qui se réveil, un Kovalev au travail, un Mathieu Dandenault qui donne pas trop d'entrevue et un dos en santé pour Markov... et qui sait si on ne soulèvera pas la coupe dans deux mois ?

Un commentaire insipide Mathieu ?

- Bien sûr ! Je pense que c'est sûr, écoute, hammmm, les gars travail fort, je pense que quand c'est sûr, c'est certain hmmm, tsé écoute hmm well think that hmm, on a bon goaler que sa job est d'arrêter les puck, et puis hammmm je pense que si on donne notre 110 pis qu'on travail fort dans les coins, le puck devrait rouler pour nous autres, et puis hammmm je pense que je pense que ca devrait bien aller, hammm le but est de scorer des goals et pas s'en faire scorer, hammm c'est ça notre plan de match et puis j'espère que ça va bien aller ! (renifle, pince les lèvres... signe de prochaine question).

Ok c'est correct Mathieu, tu peux aller dans la douche...

Friday, April 21, 2006

Un reculons

Vous savez c'est quoi un ''reculons'' ?

Mon cerveau le sait depuis trois jours si je me réfère au nombre de signal de douleur que lui lance mon gros orteil gauche...

Ta gueule pauvre con !

Tuesday, April 18, 2006

Aéroport, Rhum et Au revoir

Tout le monde pleure, tout le monde cours, tout le monde parle au téléphone, tout le monde se cherche un stationnement, tout le monde guette leurs bagages, tout le monde cherche, tout le monde regarde tout le monde. Observation d'un lieu inhabituel qui, ma foi, est fort stressant.

40 ouest, heure de pointe, des camions, des coups de klaxon, une conversation, des souvenirs et des rires... entrecoupés de quelque jurons. Je risque ma vie et j'arrive.

Pépin, quel stationnement suis-je sensé choisir ? La voie principale qui traverse l'aéroport P-E Trudeau est, avec ses milles et un panneau de stationnement, une véritable autoroute : Stationnement journalier, de semaine, de courtoisie, 36$, 16$, 10$, 6$, service de navette, pas de service de navette, service de valet, besoin d'une vignette, carte de crédit, payez comptant... Autant de décisions à prendre que de je m'en foutisme de ma part. Tout ce que je veux, c'est stationner ma voiture et retrouver le confort de mes pieds. J'adore Montréal, mais pas nécessairement son rythme de dingue... au volant surtout.

Je stationne ma voiture dans une espace quelconque, j'ai aucune idée de la valeur de cet espace et je m'en fou carrément. Tout ce que je sais, c'est que je suis toujours à une impressionnante distance du building centrale. Mais je suis débarrassé de la plaie qu'est ma voiture, déjà c'est mieux... il ne me reste qu'a espéré qu'elle sera toujours là à mon retour.

Une attente interminable à différents guichets nous attend... billet, pesée de bagage, rayon x, question sur le contenu, payer l'excédent. (seulement 40 kilos d'excédent... et 399$... ah ces français)

Un endroit comme celui-là est tellement stressant qu'on en oublie presque ce que nous sommes venus y faire.

En guise d'au revoir, on se décide à tuer le petit 2h avant le départ au bar de l'aéroport. Le bar a le mérite d'être classe, mais ils possèdent surtout des télévisions pour regarder le match du CH.

C'est le temps pour un dernier verre, un rhum & coke évidemment. Les prix sont d'une autre planète : 9$ l'unité. Je souligne à la barmaid, avec mon humour du dimanche, que l’on n’est pas au Centre Bell. La réponse est un subtil sourire en coin sans parler... Bon d'accord la grande, tu n'y es pour rien. Je sors mon 10$ et rajoute même une autre pièce pour compléter le pourboire... j'ai toujours beaucoup de volonté dans mes protestations.

Je ne me rend pas compte, on parle parle et parle en ne réalisant pas que l'on ne se reverra probablement jamais. C'est dans des moments comme celui-là que l'on reconnaît ses amis. Ce rhum&coke m'a peut-être coûté 11$, mais j'en ai absolument rien à foutre, car ce fut le dernier que j'ai bu en compagnie d'un sacré bon pot, le meilleur que j'avais ici à Montréal.

Le temps d'une dernière accolade et d'une franche poignée de main, la ville m'apparaît soudainement beaucoup plus grande...

À la radio !

Le blog à O. passera à la radio !

L'animateur Patrick Dion m'a demandé la permission de lire un extrait de mon blogue à la radio. Invitation que j'ai évidemment accepté. C'est ainsi que vous pourrez entendre ''Un matin comme les autres'' sur les ondes CISM 89,3 FM à l'émission ''Mal de blog !''.

Cette émission est diffusée tous les dimanches matin à 10h a.m.

Si votre radio ne capte pas les ondes, il y a moyen de l'écouter via internet sur leur site. Si votre internet est toujours par modem 28,8 et qu'il est trop lent (genre si tu restes à Disraeli, Coleraine ou Kinnear's Mills ) Vous avez seulement à descendre un peu plus bas sur cette page et le lire par vous-même !

Soyez O. rendez-vous ! (quel jeu de mot ici...)

Sunday, April 16, 2006

Qu'est-ce qui se pâque ?

Bonjour chers lecteurs ! (j'ose mettre un S...)

Je ne trouve pas le temps d'écrire quoi que ce soit en ce congé pascale, je voulais seulement vous dire que je ne suis pas mort ! C'est fin de semaine de gala universitaire, d'anniversaire, et de solide party avec les amis qui ont pris le temps de descendre en ce long week-end.

Seule note triste, je dirai adieu à mon coloc français lundi qui repartira pour la France. Je vous parlerai cette semaine de l'histoire invraisemblable de notre rencontre. Autre note de la même gamme, son départ signifie également le retour au galop des fautes de grammaire sur ce blog ! Ils peuvent être utile ces français vous savez !

Sur ce, profitez-bien de votre congé pascale et je vous reviens en force au courant de la semaine !

Wednesday, April 12, 2006

Mère en deuil


Luc ''Lucky Luke'' Robitaille a annoncé sa retraite aujourd'hui... Eh oui, à 40 ans, il a senti que ses jambes ne suivaient plus le rythme imposé par la jeunesse montante. Pour ceux qui ne le connaisse pas, il est l'ailier gauche le plus prolifique de l'histoire de la ligue nationale et on le retrouve au 10e rangs de tout les temps au chapitre des points. Pourtant, on entendait pratiquemment jamais parler de lui. En tout cas, il était pas pire à NHL 94 au Sega Genesis.

Mais si je parle de lui, c'est qu'il était le joueur préféré à... ma mère (après moi évidemment). Pour une raison que j'ignore, elle le trouvait incroyablement séduisant. Elle avait et je crois qu'elle a toujours des cartes de hockey de lui, que mon frère et moi lui avions donnés à l'époque Vuarnet, sous son plastique de bureau de travail. Je ne lui ai toujours pas annoncé la nouvelle de sa retraite... j'attend la fin de semaine pour pouvoir m'asseoir avec elle et lui dire doucement: ''Maman... c'est terminé pour Luc, il ne fera plus le bulletin de sport, c'est terminé maman''. Par respect pour elle, je ne pouvais tout simplement pas passer cette nouvelle sous le silence...

Dans un autre ordre d'idée... et pour ajouter un peu d'intérêt à ce post, voici une photo de Lucky Luke et sa femme.

Monday, April 10, 2006

Mon porte-feuille et moi (une histoire d'amour et de haine)

Quel beau jeudi soir que fut celui de il y a une semaine ou deux... Vous savez, celui où Saku Koivu a décidé de mettre fin à sa disette de X matchs (on ne les comptais plus) sans avoir marqué ? En prolongation de sûrcroit !

Ma soirée a commencée comme une autre, devant un pichet et le match du CH à la cage aux sports du Centre Bell. Rien ne laissait présager ce qui allait se passer quelques heures plus tard. Les quelques pichets enfilés lors de l'excitante victoire de 3 à 2 du CH ont mis en branle une suite d'événement du type... téquila, uppercut, rhum&coke à l'après-cours de l'UQAM. Ce fut le début d'un après-après match qui se termina beaucoup trop tard pour un gars qui travail le lendemain. Et c'est souvent lors de ces ''beaucoup trop tard pour un gars qui travail le lendemain'' que se passe des mésaventures... Le prélude d'une étourderie lourde de conséquence qui cette fois, ne me sera pas pardonnée. (j'essaie, de par cette malheureuse intro d'excuser le geste posé ci-bas.. mais je sais que vous n'en croyez pas un mot...) Je m'explique;

C'est que j'ai pris, avec l'expérience, une vilaine habitude de déposer mon porte-feuille n'importe où lorsque je l'utilise... et il me revient à chaque fois comme par magie. Je dois l'avoir égaré une bonne dizaine de fois pour des durées variantes de 1 journée, 1 semaine, 1 mois, 2 mois même... et ce sans trop m'inquiéter. Fidèle, il me revenait au galop de nulle part d'une façon ou d'une autre. Très créatif, je pouvais lui faire confiance.

J'ai même déjà perdu mon porte-feuille dans une rue de Trois-Rivières et il m'est revenu par la poste de la Nouvelle-Écosse... comment ?!? aucune idée, mais il est revenu ! Mon subconscient a donc été conditionné à le laisser trainer partout, en sachant que l'objet en question trouverait une façon de me retracer. (un subconscient, c'est cave des fois)

Ce jeudi-là, j'ai un peu poussé ma luck en égarant mon porte-feuille... aux foufounes électriques. Je l'ai vraisemblablement laissé choire sur le comptoir alors que je commandais un énième ''dernier rhum&coke''. Comment ai-je pu égarer mon porte-feuille dans un endroit de ce genre ? Ce genre d'endroit où tu ne veux pas égarer quoi que ce soit... Ce type d'objet égaré ne le reste pas longtemp dans des lieux comme celui-là; il devient plutôt un objet perdu à jamais.

J'ai toujours fais confiance à mon porte-feuille. Mais cette fois-ci, je pense avoir dépassé les bornes, poussé ma luck un peu trop loin, et mon porte-feuille risque de ne pas me le pardonnez. Si vous en voyez un qui semble égaré. Un en cuire noir usé déambulant, abandonné, avec des clefs accrochés portant la photo d'un charmant jeune homme au foulard (un traitre)... Dite-lui que je ne recommencerai plus. Dite-lui que je vais l'attacher avec une chaîne... Dite-lui que je m'ennuie de lui... et de son contenu. Mais surtout, dite-lui que je suis un étourdi sincèrement désolé...

Thursday, April 06, 2006

Le blues de Monique

Je connais un parasite qui ronge le coeur de nos Monique du Québec... un parasite qui fait son chemin petit à petit en elles. Il est impitoyable et ne laisse aucune chance même aux plus solides des mentales auquels ils s’attaquent, on le retrouvent partout où l’on retrouvent des matantes.

Pourtant, ces dernières le nourissent et et en redemandent en s’y synthétisant frénétiquement, machinalement et naturellement à chaque occasion. Elles le consomment quotidiennement au travail... en voiture... en magasinant... à l'épicerie... chez la coiffeuse... etc. Ainsi, sans s'en rendre compte, elles sombrent tranquillement dans une profonde lassitude dépressive...

Mais pourquoi autant de souffrance ? Pourquoi autant d'auto-destruction morale ? Je ne peux malheureusement pas y répondre... Je peux toutefois faire ma part en identifiant ce parasite intraitable pour tenter de réveiller nos Monique, nos Thérèse, nos Francine, nos Germaine et même nos Lizette si cela est possible...

Alors ma ‘’Question-Réponse’’ est : Pourquoi écoutez-vous CITÉ Rock Détente ??? !!! ??? Je comprend pas là... Auto-flagellation ?

Il y a de quoi être dépressive ! Ce poste de radio se nourrit de mélancolie et de détresse, il endort notre population ! Avez-vous remarquez que ce sont toujours les mêmes chansons déprimantes aux mêmes heures à chaque jour ? Une larme pour Enrique à 11h30, une autre pour Mario Pelchat à 1h30 et pourquoi pas une pour Lionel Ritchie à 14h ! Et on recommence le lendemain ! Le cycle s’installe... la roue tourne... Il y a de quoi sombrer mesdames ! Cette radio vous tortures l’esprit et vous abruties lentement... leeeeeennnttteeemment... mais surement.

Cet abrutissement en règle amène nos matantes à devenir tristes et s'imaginer un paquet de problème, il devient indirectement le vendeur #1 de drogues légales pour nos matantes : antidépresseurs..... deconstipation...... mal de tête..... pillule pour l'humeur......... pour donner de l’énergie .....et une pour dormir à la fin de la journée...... ajoutez à cela une quinzaine de café et on a un excellent cocktail Rock Détente. En fait, il a créé le mot matante, Si une femme écoute Rock détente, c’est le début d’un cycle qui la mènera à devenir une matante.

C’est pas saint tout ça...

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Collaboration spéciale de Hunderdog pour ce post !

Monday, April 03, 2006

Un matin comme les autres

Le cadran sonne, il est 7h45... je dois me lever... bah 1h15 encore avant le travail, snooze... je dors. 7h54 : le cadran crache les nouvelles du jour, rien de spécial, snooze. je dors... 8h03...snooze...8h12... snooze... 8h21... snooze... 8h30... snooze 8h39. Bon il est 8h32 (mon cadran a 7 minutes d’avance... ce sont les minutes de survie). Je me lève... mon coloc est dans la douche. Recouche... 8h47 (8h40), ca y est, la panique ! Fuck la douche, la course est commencé ! Je m’active, plus le choix. Mes toast prennent 3 :30 à sortir du toaster, 2 c’est suffisant, je me goberai de quoi à 11h.

Durant ce temps, je me fait un semblant de coupe de cheveux, Caliss pu de chemise à l’ordre ! 8h44 Les toasts sortent, je criss du fromage en tranche dessus, pas le temps de faire des beurrées. 8h47, c’est englouti. Brosse les dents... 8h49, le temps presse, je suis à 13 minutes à pied du boulot, le retard est évident, mais je ne peux plus me le permettre car je suis en sursis. Je devrai courrir... Merde, il a mouillé, l’eau s’infiltre, j’ai les bas tout trempés... depuis combien de temps je maudis ces godasses.... Fuck la lumière est rouge, je devrai risquer ma vie encore ce matin pour gagner LA minute qui me permettra d’être à l’heure...

Je traverse le parc à la course... il est 8h57, ma boss ne devrait pas encore être là, tout roule comme sur des roulettes... non, fuck j’ai oublié mon lunch, ca va me couter 10$ de resto...

8h58 : Je m’assois dans mon bureau, les traces d’oreiller gravées sur le visage, le ventre qui gargouille déjà, mais le café est bon, chaud et frais. La vie est une course contre la montre et j’ai encore gagné de justesse ce matin....

Je m’étire, satisfait... Après tout, Je pourrai me lever 2 minutes plus tard demain matin...